Le blog de Viré par des Cons

C'est vraiment la question que je me pose quand je vois toutes ces affaires instruites par ces juges et ces procureurs.

Tout d'abord, c'est juste mon avis personnel, je trouve que le code pénal apparu sous Napoléon depuis plus de 200 ans n'est plus adapté à la société française d'aujourd'hui. Je trouve que la "Justice" (je mets bien des guillemets car le sens profond n'a strictement rien à voir avec ce mot dans la réalité) n'est pas neutre quand elle donne un jugement. Tout est au faciès.

Cette "Justice" me choque tous les jours car derrière les tribunaux, nous avons des magistrats, des procureurs et des avocats. Ces derniers passent leur journée à instruire des affaires en entendant la version des prévenus et celle de la partie civile. Pour eux, c'est leur métier de faire cela. Le malheur des gens est "traîté" et jugé par ces personnes qui donneront un jugement.

Vu le nombre impressionnant d'affaires à instruire, il faut aller vite donc, certaines affaires seront bâclées au niveau de l'instruction. L'assesseur ou le Président du tribunal peut demander d'aller à l'essentiel pour le prévenu qui n'aura jamais le temps de bien préciser le contexte pour prouver sa bonne foi. C'est triste car tout est décidé d'avance avec cette vision manichéenne : le "méchant" prévenu et la "gentille et innocente" victime. 

Le prévenu est déjà coupable avant d'être coupable. On fait son procès, pas celui de la victime. C'est très grave car on ne juge que les preuves matérielles du délit (par exemple, des témoignages sur des insultes ou injures racistes, un article publié dans la presse ou sur un réseau social,  etc). Si le prévenu n'a pas la preuve matérielle que c'est la présumée victime qui l'a provoqué par un regard, une insulte ou autre, il ne pourra pas retourner la situation.

Tout ce qui est abstrait n'intéresse pas les magistrats dans un tribunal. C'est grave. Il y a un déni total de la réalité lorsque le prévenu précise le contexte. Pour eux, le délit est visible grâce à la preuve matériel. C'est ça qu'il juge. Si le prévenu n'était pas dans son état normal, il doit le prouvé avec des ordonnances et des attestations médicales. Si il n'a pas ces documents, il sera vu comme une personne consciente et équilibrée. C'est grotesque.

Le plus choquant c'est qu'il faut chercher à émouvoir les juges pour "remporter" une affaire. Où est la bonne foi ? Le plus souvent, il y a certains avocats (le plus souvent commis d'office) qui préfèrent la jouer stratégique pour que leur client ait une peine la plus faible. C'est-à-dire qu'on le force à mentir afin qu'il reconnaisse les faits et les regrette. Pourquoi les reconnaître si il n'était pas dans son état normal ? Il peut apporter des preuves de sa bonne foi. Regretter, c'est une chose plus que normale.

Je suis scandalisé que cette "Justice" puisse juger au faciès certaines affaires et condamner n'importe qui pour n'importe quoi. Pourquoi quand une grande entreprise porte plainte, cette dernière porte une grande attention au procureur et elle est jugée rapidement ? Pourquoi quand un individu quelconque porte plainte, celle-ci met beaucoup de temps à être traîtée par le procureur et le plus souvent, elle est classée sans suite ?

Je pensais que nous étions tous égaux devant la justice. C'est juste écrit dans la constitution mais dans la réalité, c'est un leurre.

Je ne supporte pas quand une DRH (de n'importe quelle entreprise ou grand magasin) se permet d'attaquer un employé licencié pour diffamation publique sur internet avec les moyens financiers de l'entreprise. On sait très bien qu'une plainte venant d'une grande enseigne interpellera le procureur qu'une personne anonyme. C'est injuste.

J'ai l'impression qu'il y a un manque total de neutralité et d'objectivité dans les tribunaux. On sent de la connivence entre les magistrats et "les puissants". C'est un peu le combat de David contre Goliath.

Je ne supporte pas la mauvaise foi et l'hypocrisie de certains juges lorsqu'une affaire est traîtée.

Le plus souvent, une incivilité liée à des insultes entre un Français de souche contre une personne avec une origine glisse rapidement en injures racistes ou provocation à la haine raciale. Attention, quand c'est l'inverse qui se présente, ce n'est pas du racisme mais juste des injures.

Je donne un conseil à tous les magistrats et les procureurs qui liront cet article. Je n'ai rien contre vous. Vous jouez un rôle important quand vous instruisez une affaire. C'est dommage que vous ne soyez pas neutre et que vous jugez au faciès sans prendre en compte le contexte qui prouve que ce n'est pas ça la vraie version des faits.

Vous devrez aussi condamner les provocateurs, ces emmerdeurs et ces lâches qui "allument" la mèche en provoquant cette réaction. Hélas, c'est tellement fait avec talent et professionalisme que l'on porte plainte et on poursuit la pauvre personne provoquée qui devient l'agresseur tandis que l'agresseur-emmerdeur-provocateur devient l'agressé.

Pourquoi ces juges sont-ils de si mauvaise foi face à une situation pareille ?

Hé oui, le Français de souche a toujours tort. Il est raciste quand il remet en place avec modération une personne provocatrice avec (hélas car ça ne jouera pas en sa faveur lors d'un procès) une origine ethnique ou religieuse. Ce qui est dit est dit. On juge la preuve matérielle en niant totalement le contexte et la réalité.

Si un Français de souche avait porté plainte contre une personne avec une origine, sa déposition sera prise en main courante et non en plainte envoyée auprès du procureur. C'est honteux.

Les règles du jeu sont malhonnêtes à la base. En plus, ces magistrats sont de parfaits hypocrites. On préfère nier la réalité, le contexte. On ne juge que la preuve matérielle du délit. C'est horrible !

Je ne supporte pas cette "Justice" qui préfère condamner lourdement des petites délits et être laxiste en libérant des criminels le plus souvent multirécidivistes avec une réduction de peine et aussi les agresseurs sexuels sur mineurs et adultes. Franchement, dans quel monde on vit ?

Hé oui, c'est le business de libérer ces fous dangereux. Combien de vies auraient-elles été épargné si ces criminels n'avaient pas été relâché ? Pour moi, les plus criminels que l'on devrait poursuivre et condamner sont certains juges et procureurs qui prennent ces décisions laxistes. C'est honteux !

Par exemple, dans l'affaire Outreaux, le juge Burgaud en instruisant ce dossier s'est comporté comme un parfait "criminel". Le respectable Alain Marécaux, huissier de justice, a perdu sa mère deux mois après son arrestation, en assistant à son enterrement avec un gendarme à gauche et à droite le maintenant avec une paire de menottes. Il a aussi perdu sa femme qui l'a quitté avec sa fille, petite à l'époque. Un cauchemar ! Et le juge Burgaud ? Avec ses agissements, il a été poursuivi ? Condamné ? Non, rien du tout ! Au contraire, il a été soutenu par sa hiérarchie et travaille aujourd'hui dans un autre tribunal. Burgaud continue à vivre même si son nom a été sali et écorné à cause de cette sordide affaire. Par contre, le pauvre Alain Marécaux a tout perdu avec toutes ces souffrances et cette reconstruction.

Ca fait vraiment peur de vivre dans une société pareille ou le mot "Justice" n'a pas le sens profond qu'il devrait avoir.

Pour finir, il faut toujours défendre les victimes, les vraies, celles qui n'ont jamais demandé à assister dans des affaires judiciaires et condamner lourdement les coupables, les fausses victimes manipulatrices et perfides qui aiment émouvoir et se victimiser devant les juges.

John-Eric Hexum

Hier soir, à la finale de l'émission "Danse avec les stars" sur TF1, j'étais ravi d'apprendre la victoire plus que méritée du grand et talentueux Emmanuel Moire. Bravo et félicitation !

J'ai toujours aimé ce grand artiste, révélé en 2005 dans la comédie musicale "Le Roi Soleil", en même temps que Christophe Maé.

Quel beau gosse avec son sourire et son regard dévastateur ! En plus, Emmanuel Moire est un artiste d'une grande gentillesse et simplicité. Ca fait plaisir de voir cela car c'est assez rare dans ce milieu où, rapidement, on attrape vite la grosse tête.

J'espère que cette victoire ne s'arrêtera pas et qu'Emmanuel Moire continuera sa carrière musicale avec de nouvelles chansons, des albums et aussi de la scène. Il le mérite largement et franchement, Emmanuel Moire est pour moi le meilleur chanteur Français de la nouvelle génération.

John-Eric Hexum

C'est vraiment la question que je me pose quand je regarde cette émission. J'ai l'impression que tout est scénarisé comme dans un feuilleton télévisé.

Rien que le titre "Qui veut épouser mon fils ?" me fait hurler de rire. Comme si cette émission était le dernier recours pour que ces célibataires "sans succès" puissent enfin trouver l'amour. Pas n'importe lequel, celui du mariage et de la bague au doigt.

Pour commencer, ça me fait marrer de voir de si jolies prétendantes présentées à ces célibataires. C'est trop beau pour être vrai : elles sont belles, gentilles et célibataires ! Franchement, j'ai du mal à le croire. Des bombes sexuelles que l'on pourrait voir sur papier glacé ou comme mannequin. Là non, elles existent vraiment et elles sont bien en chair et en os.

Je trouve le comportement des prétendantes assez faux et hypocrites. Comment elles peuvent s'intéresser à des personnes normales ou à l'apparence superficielle ? Je ne les sens pas sincère dans leur démarche de trouver l'amour comme pour les hommes. Les filles jouent juste à séduire à travers un regard, un sourire, une attention ou autre. Une fois conquis, on voit le vrai visage de la prétendante qui ne fait plus l'effort de séduction.

Le titre "Qui veut épouser mon fils ?" est mal choisi. J'aurais plutôt choisi "Qui veut séduire mon fils ?"

Si une des filles lit ce blog ou cet article, je serai ravi de faire sa connaissance.

John-Eric Hexum

Le dimanche 4 novembre 1984, naissait la première chaîne payante et privée sur le paysage audiovisuel français. Elle s'appelaît Canal +. Elle serait la quatrième chaîne, onze ans après la naissance de FR3 en 1973.

Canal + était une chaîne à dominante cinéma récent. Le premier film a avoir été diffusé en crypté fut "L'As des As" de Gérard Oury avec Jean-Paul Belmondo.

J'aimais beaucoup la première période de Canal + avec un sublime visuel et logo signé Etienne Robial. Une image moderne avec une ellipse aux différentes couleurs.

Lancement de Canal + avec un visuel très moderne. 

Voici la programmation de l'époque à ses débuts :

- L'arrivée des films classés X, le premier diffusé le 31 août 1985 est "Exhibition",

- Le "Top 50" présenté par Marc Toesca dès le 6 Novembre 1984,

- "Coluche 1 Faux" 15 minutes d'humour (du lundi au vendredi) animé par Coluche à partir du 7 Octobre 1985,

- "Surtout l'après-midi" rendez-vous musical quotidien de et par Antoine de Caunes à partir du 6 Novembre 1984,

- "La Maxitête", jeu d'argent animé par l'ex-cocogirl Sophie Favier et Roger Zabel, consistant à reconnaître les visages et voix de plusieurs célébrités associées en un seul visage composite à compter du 2 Septembre 1985. En partenariat avec le magazine Télé Poche,

- "Tout s'achète", jeu d'argent animé par Fabrice (de RTL) et son acolyte "Fifi", consistant à proposer des billets de banques aux passants contre un objet, une action ou leurs vêtements, dès le 2 Septembre 1985,

- "Les Affaires sont les Affaires", animé par Georges Beller et Sophie Garrel ou Gérard Hernandez avec Sophie Michaud, jeu consistant à répondre à un quizz puis à échanger un cadeau proposé avec des boîtes au contenu surprise. Diffusé à partir du 2 Septembre 1985,

- On retrouve également à l'antenne dès son lancement le 4 Novembre 1984, Patrick Poivre d'Arvor (entretiens), Christophe Dechavanne (chroniques), Alain Chabat (météo humoristique et parodies) et Michel Denisot (émission matinale "7/9").

- L'émission "Direct" animé par Philippe Gildas à partir du 9 Octobre 1985.

- De nombreuses séries inédites comme "Hill Street Blues", "Espion à la Mode", "Mike Hammer". La première série française a être diffusé s'intitulera "Rue Carnot", un feuilleton fleuve.

Dès la rentrée de 1987, c'est vraiment la fin de l'âge d'or de Canal + à ses débuts. Je n'aimais pas "Nulle Part Ailleurs" même si aujourd'hui, elle est présentée aujourd'hui comme une émission culte.

La meilleure période de Canal + était de Novembre 1984 jusqu'à l'été 1987. Après, Canal + a voulu se positionner comme une chaîne plus grand public. Ce n'est pas étonnant qu'en 1993 marquera la fin de l'émission "Top 50" qui fit les heures de gloire de la chaîne. Dans les années 90, Canal + veut se positionner comme la chaîne novatrice qui créé des évènements.

La seule chose que j'aime regarder aujourd'hui sur Canal + c'est le "Zapping", un concentré du pire et du meilleur de la télévision. Pour le reste, c'est au public de juger. Je suis très nostalgique du visuel moderne et en avance sur son temps du logo de Canal + dans les années 80. Une belle époque. A quand une chaîne consacrée à l'âge d'or de Canal + ?

John-Eric Hexum

Les mouvements féministes des années 60 et 70 ont énormément apporté à l'émancipation des femmes.

Quand j'allume la télévision et que je regarde toutes ces émissions débiles avec des décérébrés, des journaux télévisés aseptisés avec une orientation politiquement correct qui me dérange et toute cette censure orchestrée par les dictateurs de la pensée unique, ça me rend nostalgique d'une époque qui malheureusement, n'existe plus que dans nos mémoires.

Tout d'abord, je suis un profond amoureux de la liberté, la VRAIE, pas celle que l'on veut nous proposer avec des limites fonder sur des bases hypocrites. J'aime aussi la démocratie, la République et la laïcité.

Dans mon enfance, à la fin des années 70 jusqu'au milieu des années 80, toutes les communautés se mélangeaient sans que l'on puisse distinguer une différence. Le système Républicain marchait très bien. La laïcité nous avait émancipé en laissant le religieux dans le cercle privé.

Je suis très nostalgique de cette époque hélas révolue car aujourd'hui, beaucoup de choses ont changé. Tout ça c'est une conception politique qui favorise le multiculturalisme et non la République. Dans la réalité, cette dernière est vraiment devenue une imposture aujourd'hui. La République, oui mais il y a aussi un comportement à tenir en respectant les lois et les valeurs de la société française, toute race et religion confondue.

Il y a plus de dix ans, la communauté juive, musulmane et chrétienne se mélangeaient et vivaient paisiblement dans le respect des valeurs républicaines. Aujourd'hui, dans l'opinion publique, on essaie de nous faire croire que tout va bien et que ces problèmes de racisme (ça dépend de quel communauté on parle)  vient d'une minorité de délinquants. Oui, on dit bien de délinquants. Non, il ne faut surtout pas citer l'identité de ces délinquants car si ils ne sont pas politiquement correct, ça va attiser la haine et la stigmatisation de la communauté précise. Tout est devenu tabou dans la société toujours sous des airs hypocrites où on ne cesse de nous marteler que "Tout va bien. Il faut arrêter de dire ceci ou cela". Discours très bobo, démagogue de ces personnes (vivant dans de beaux quartiers et mettant leurs enfants dans de bonnes écoles) qui osent défendre ces "opprimés", ces "malheureux" qui ne cessent de pleurnicher car ils ne se sentent toujours pas intégrer dans la société française.

La victimisation permanente est devenue un sport national. On a tendance à oublier ces honnêtes gens qui sont sans histoires et qui ont le malheur de croiser certains provocateurs, emmerdeurs qui veulent imposer leur mode de vie à travers une tenue vestimentaire outrancière et un regard méprisable. Par peur, ces gens honnêtes préfèrent se taire pour ne pas avoir d'ennuis. On a l'impression qu'ils deviennent des résistants face à un occupant comme celui des années 40 en France.

Qu'est-ce que l'on était bien dans la société des années 70 ! Bon, ce n'était pas une époque formidable à tout point de vue car il y avait de la censure mais il y avait de belles causes qui étaient défendues. Les mouvements féministes des années 60 et 70 (Simone Weil, Françoise Giroux, Anne Zelensky, Simone de Beauvoir, etc...) ont énormément apporté à l'émancipation des femmes. On parlait de liberté sexuelle, l'explosion du cinéma érotique avec le succès mondial du film "Emmanuelle" (1974) de Just Jaeckin avec la regrettée Sylvia Krystel.

A partir de 1975, chaque dimanche à 13h30, on avait droit à l'émission satirique "Le Petit Rapporteur" présenté par l'excellent Jacques Martin avec sa bande de sympathique trublion. Ca faisait hurler de rire la France entière. Ca osait pour l'époque et au nom de la liberté d'expression, cette émission avait énormément apporté dans la liberté des consciences. On pouvait vraiment tout se permettre et vraiment rire de tout, sans tabou. C'était une provocation intelligente qui faisait évoluer les mentalités dans le bon sens. Aujourd'hui, cette époque est révolue.

A la fin des années 70 et début des années 80, les enfants avaient connu l'âge d'or des dessins animés japonais, devenus cultes aujourd'hui. A l'époque, "Goldorak" était vu comme un dessin animé violent par certains parents qui avaient connu l'époque de Nounours et de Pollux. Les temps avaient changé. Non, "Goldorak" n'était pas un dessin animé violent mais la bien-pensance de l'époque l'avait décrit ainsi. On ne peut pas juger quelques scènes de combats et qualifier ce dessin animé de violent. En pleine vague "Star Wars", la science-fiction était un genre à la mode. "Goldorak" avait cartonné car c'était un dessin animé qui prônait de belles valeurs comme l'écologie (Actarus aimait la planète bleue, aimait s'occuper de ses chevaux dans le ranch du boulot blanc, etc...) et le combat du bien contre le mal.

Il y avait un choix considérable de dessins animés qui a marqué la mémoire collective du public français.

A partir des années 80, petit à petit, on a vu naître l'éclosion de plusieurs associations (antiracistes, féministes, des handicapés, etc...) qui ont eu pour but de fixer des règles et des limites à toute dérive. Cause noble si c'est pour défendre et protéger l'inacceptable. Hélas, à force de réagir et de vouloir tout contrôler, ces associations ont fini par avoir un rôle politique et non pédagogique. Avec le temps, elles sont devenues de véritable dictateurs de la pensée unique. "Il faut penser comme ci, comme ça. Non, pas comme ça... Attention, si vous ne faîtes pas comme ci, on va vous faire un procès pour ceci ou pour cela..."

En septembre 1987, Dorothée lance le "Club Dorothée" sur TF1, chaîne fraîchement privatisée. Son émission jeunesse va rapidement devenir controversé avec la diffusion abusive de dessins animés japonais violents. Lesquels ? On essaie de chercher. Il y avait "Les Chevaliers du Zodiaque", devenue culte aujourd'hui et "Ken le Survivant". A l'époque, ça faisait du bien de taper sur ce qui marchait. A la télévision comme dans la presse, on se permettait de créer une polémique et de critiquer les dessins animés "violents" de Dorothée. Ca devenait vraiment n'importe quoi car ces critiques étaient infondées, souvent sur des analyses ou des lectures d'articles de journalistes de presse. Dès 1989, Ségolène Royal (encore inconnue à l'époque du grand public), s'était permise d'écrire un livre "Le ras-le-bol des bébés zappeurs" en menant une croisade contre les dessins animés (qu'elle juge)  violents du "Club Dorothée". On la voyait, invitée dans des plateaux télés comme une femme, défenseuse d'une télévsion pour enfant de qualité et non de dessins animés violents et abrutissants. C'est le début de la "japoniaiserie", nouveau mot à la mode pour désigner l'animation japonaise bas de gamme. Véritable lavage de cerveau médiatique. Dorothée résiste à l'époque face aux critiques. Les enfants adorent ces dessins animés japonais. Plus tard, Dorothée proposera des dessins animés européens ou français pour respecter les quotas qui n'existaient pas auparavant. Enfin une bonne chose.

L'exemple de Dorothée montre parfaitement la dictature de la pensée unique et du politiquement correct. Ségolène Royal était d'une incroyable mauvaise foi en s'attaquant aux dessins animés japonais. Un bon filon pour faire parler d'elle avec un soupçon hypocrite et démagogique. Cet épisode marquait le grand retour de la moral : "Il faut penser comme ci et comme ça." C'est ça être dans la norme. Si on ne pense pas comme ça, nous sommes des fachos de ceci et de cela et attention, un mot ou une virgule de travers et c'est une plainte pour diffamation publique.

Aujourd'hui, l'époque a beaucoup changé. On nous parle de sujets moroses qui représentent bien la société actuel. La crise, la dette, le chômage, l'insécurité, la forte montée du communautarisme, les agressions antisémites liées au Proche-Orient, la polémique du Halal, le voile islamique dans la société française, le FN version Marine Le Pen, la démagogie de l'UMPS, etc...

On a l'impression que les Français en ont marre de toute cette propagande, de cette démagogie de tous ces politiques. On sent qu'on veut leur imposer un modèle de société rétrograde où on ne peut plus rien dire sous peine d'être traité de telle ou telle chose. Ca devient grave, très grave. Les Français veulent se sentir libre et non forcé à se taire quand tout va mal. Hélas, certains regards croisent des provocateurs, des emmerdeurs qui ne pensent pas comme eux et qui agressent visuellement à travers une tenue vestimentaire non conforme dans l'espace public laïc. Critiquer c'est être raciste. Non, c'est juste une volonté de dire : "Non, on ne veut pas de signes représentant politiquement et idéologiquement une religion."

On défend tous la République. La vraie, celle qui nous rassemble. Pas le communautarisme qui divise et qui fait monter les communautés les une contre les autres.

Aujourd'hui, la laïcité est menacée dans la restauration publique, dans les grandes surfaces (hypocrites juste pour faire de l'argent), dans l'espace public et dans certains endroits. On assiste impuissant à la lâcheté pas de un mais de tous les politiques tout parti confondu qui, par démagogie et clientélisme électoral, font semblant d'ignorer la triste réalité que vivent de paisibles personnes qui respectent les différences des autres.

Dans la société d'aujourd'hui, on a l'impression que le mot "laïcité" est devenu un mot à connotation raciste et politiquement incorrect. L'employer est devenu une atteinte à une certaine communauté précise qui n'a pas la même vision de la laïcité et de la République. Il ne faut pas oublier que la société française s'est battue pendant des siècles pour combattre l'anti-cléricalisme. Cette fameuse loi du 9 décembre 1905 sur la laïcité a été une avancée extraordinaire dans l'ensemble de la société française qui s'est sentie libre de voir la séparation du religieux et du politique. Ca, il ne faut jamais oublier.

Non, certains Français ne sont pas racistes mais ils refusent qu'on leur impose un nouveau modèle de société qui ne leur convienne pas : le mutliculturalisme. La majorité des Français reste très attachée à la République et la laïcité. Où est le racisme ?

2012. Y aura-t-il un vrai sursaut Républicain ? Il faut vraiment arrêter avec cette dictature du politiquement correct qui ne fait qu'attiser la haine de l'autre. Le respect, on ne demande que le respect.

Nous sommes tous égaux devant la République. Nous sommes tous inégaux devant le communautarisme (ou multiculturalisme). La République rassemble, le communautarisme divise. Entre les deux, j'ai choisi mon camp. Et vous ? 

John-Eric Hexum