Aujourd'hui, le Samedi 13 Août 2016, je tenais à rappeler une triste date anniversaire horrible de ce qu'il s'est passé exactement il y a un an.
Tout d'abord, je tenais à préciser que j'étais rentré dans ce magasin pour enfants V. La Défense en avril 2013. Au début, tout semblait aller correctement. Au fur et à mesure, j'ai vu des choses qui m'ont choqué comme le copinage, le favoritisme, les collabos, les lèches cul...
Moi qui étais vendeur à la base, quatre mois après, la responsable du magasin avait décidé de ne me mettre qu'en caisse car elle trouvait que mon accueil était exceptionnel et inimitable. J'étais très flatté et touché mais en même temps, ça ne me plaisait pas d'être tout le temps en caisse car rester debout toute la journée dans un état statique, je vous assure qu'un moment donné, une forte douleur à mon pied gauche était née.
En caisse, il y avait ma collègue Antillaise R. d'une cinquantaine d'années. Elle était sympa mais très grande gueule. Par contre, elle était très soumise par rapport aux ordres de la responsable de magasin qui était une véritable incompétente en ne sachant pas diriger une équipe et organiser leurs taches.
J'avais surtout remarqué de la part de cette responsable de magasin qu'elle appliquait à l'excès de la discrimination positive envers la communauté Noire. Par contre, je ressentais le fait qu'elle n'aimait pas les Arabes. Pourquoi ? Les faits sont simples. Quand une personne d'origine Maghrébine déposait un CV avec une lettre de motivation, je voyais l'adjointe l'accueillir avec un grand sourire et prendre sa candidature. Quand la personne était partie, je la voyais plusieurs fois déchirer CV + lettre de motivation et les jeter dans la poubelle des caisses.
On ne va pas me dire qu'elle a déchiré la candidature sur le simple fait qu'elle ne correspondait pas aux attentes du magasin. La candidature remise auprès de cette adjointe, une grande blonde aux yeux bleus, n'atteignait jamais le bureau de la responsable du magasin.
Par contre, quand c'était une personne de couleur ou blanche, là la responsable adjointe prenait la candidature et la remettait dans le bureau de la responsable de magasin. Je tenais à préciser que la responsable adjointe avait eu une petite fille avec son ex compagnon qui était Noir.
Je ne suis pas raciste. J'aime tout le monde sans distinguer l'origine religieuse ou ethnique. Par contre, avec cette discrimination positive à l'excès en faveur des Noirs dans notre équipe (sur 18 personnes, 1/3 était de couleur), je constatais un fort communautarisme avec une ségrégation raciale invisible. Ca me choquait de voir cela car on dit souvent que les plus racistes sont les Français alors que dans ce magasin, les plus racistes étaient les Noires du magasin.
Il y en avait une précisément, d'origine Malienne d'une vingtaine d'années, qui ne se mélangeait jamais avec les blanches du magasin. Elle ne restait qu'avec ses copines Noires et elle était fière de ses origines. Elle était toute coquette et se prenait pour la chanteuse Beyoncé. Ce comportement me choquait.
J'avais été encore plus choqué le jour du lendemain de la tuerie sanglante et horrible de Charlie Hebdo. Tout le monde était choqué dans l'équipe sauf elle qui montrait un sourire radieux. C'était une moqueuse et je m'en souviens très bien quand elle avait dit : "Bien fait pour leur gueule !" en faisant le bruit des mitraillettes avec sa bouche. J'étais très choqué et ça c'était en salle de pause que j'avais vu ça. J'avais préféré fermer ma gueule car je n'étais rien du tout dans le magasin et ça aurait créer des tensions.
Une semaine après la tuerie de Charlie Hebdo, le mercredi 14 janvier 2015, peu avant l'ouverture du magasin, T. la Malienne raciste était là avec aussi la responsable adjointe. On bossait et soudain, j'avais entendu la responsable adjointe dire à T. en l'engueulant : "T., tu arrête de dire qu'Amedy Coulibaly c'est mon fiancé ! Si des gens passent, tu vas te faire casser la gueule !" J'avais été choqué par son comportement, encore plus choqué que T. explosait de rire comme si c'était drôle. T. était en plus de cela une antisémite. Amedy Coulibaly avait attaqué deux jours après le drame de Charlie Hebdo l'Hyper Cacher Porte de Vincennes en tuant des pauvres personnes de confession juive et la pauvre policière Clarissa Jean-Baptiste.
Moi je ne comprends pas un truc. Pourquoi la responsable adjointe ne l'a pas virée sur le champ ? C'est grave quand même de faire l'apologie du terrorisme même si c'est pour rigoler. Je revois cette conne de T. en train de se marrer pour ça et aussi faire le bruit des mitraillettes. Je ne suis pas raciste mais ce genre de comportement est inadmissible. Cette T. était appréciée par la responsable de magasin. La responsable adjointe avait minimisé la gravité des faits alors que c'était grave ce qu'elle avait fait.
Bref, parlons un peu de moi. Donc, je m'épanouis dans cette ambiance malsaine qui règne dans le magasin. Il y a des gens que j'aime et des gens que je n'aime pas. Surtout une qui s'appelle P., une Antillaise tout moche et toute petite d'environ 1,55 mètre. Une vendeuse niveau 1. Cette personne est insupportable et elle me parle souvent mal. Elle se prend pour une chef et adore donner des ordres. Elle peut se le permettre car c'est la chouchoute de la responsable de magasin. Ca c'est encore plus insupportable. Elle adorait m'intimider et aussi certaines personnes du magasin.
P. ne racontait que des conneries à la responsable de magasin. Quand elle était là, je savais qu'elle me fliquait et qu'elle faisait des comptes rendus à sa supérieure. Derrière mon sourire et ma bonne humeur devant les clients que j'encaissais, au fond de moi j'avais une colère immense. Je faisais hyper attention et je sentais qu'un groupe de personnes de collabos voulait me coincer.
Je pense que c'était tout simplement de la jalousie. Je n'étais pas un ambitieux et encore moins un carriériste. Tout ce qui m'importait c'était de faire correctement mon travail et satisfaire les clients. Je sentais que j'étais dans le collimateur de la responsable de magasin. Sans doute des langues de pute de certaines personnes malveillantes comme P. par exemple. Le pire dans l'histoire c'est de découvrir des personnes qui à la base étaient correctes et qui, au fur et à mesure, avait changé de camp en collaborant avec cette responsable qu'elles détestaient, juste pour se faire bien voir et devenir des intouchables.
Un bon exemple avec une autre conne qui s'appelait Ro. et était d'origine Camerounaise. Au début, quand elle est arrivée, c'était une simple intérimaire toute douce, toute gentille et adorable. Mon oeil ? Rapidement, j'ai vu la métamorphose et son vrai visage. Comme j'avais peur pour elle, je la mettais en garde et je lui disais de faire attention ici car beaucoup de personnes sont des hypocrites et parlent beaucoup.
Ro. m'a énormément trahi avec des coups de pute inattendus. Un jour, elle avait capturé un de mes messages SMS où j'avais écrit que R. était une hypocrite (normal, je constatais après qu'elle m'avait raconté que tout le monde me cassait derrière mon dos dont R. inclus) en le lui envoyant. Trahison.
Je la trouvais bizarre quand je lui envoyais des SMS, elle ne répondait pas à mes messages. Un jour, après avoir reçu ma première lettre recommandée de rappel de règles (la suivante une semaine après était un avertissement !), la responsable de magasin m'avait convoqué dans son bureau et m'avait sorti : "Tu envoies 15 SMS par jour à Ro., c'est du harcèlement moral !"
Quelle pute ! Alors là, c'était la meilleure ! Donc, elle répétait tout à la responsable de magasin qu'en plus elle détestait. Mais pourquoi tant de méchanceté alors que j'ai toujours été correct avec elle. A partir de ce jour, les appels au téléphone et les SMS c'était terminé.
Un moment donné, j'avais envie d'observer Ro. et je constatais que c'était une vraie lèche cul hypocrite avec l'adjointe qu'elle détestait (elle me l'avait déjà dit que ce n'était pas sa copine) car en retour de ses bons et loyaux services (en fait, c'était une espionne et une collabo à sa solde), elle était protégée. Ca me dégoûtait de voir cela. Par contre, l'adjointe se servait de Ro. et la prenait pour une idiote utile alors que toutes les deux étaient de parfaites hypocrites qui cherchaient chacune leurs propres intérêts.
Moi je savais que l'on ne m'aimait pas et je ne savais pas pourquoi on ne m'aimait pas. J'étais l'un des plus gentils et des plus corrects du magasin. Combien de fois j'avais aidé et dépanné la responsable de magasin quand elle était dans la galère en remplaçant une personne de fermer les caisses ? Enormément de fois et en retour ? Rien du tout ! J'étais toujours pris pour un con.
Ma copine (qui m'a quitté car elle ne supportait plus ces choses là) en avait marre et me traitait de bonne poire. Moi je fermais ma gueule car j'avais peur de perdre ma place. J'avais connu du chômage longue durée et j'avais peur de revivre cette situation.
D'autre part, il y avait K. une autre Malienne qui m'avait l'air très gentil. En fin de compte, elle n'avait juste l'air et par le reste. Cette personne-là, on ne l'entendait pas. Très calme et discrète. Je pensais qu'elle était sérieuse niveau travail. Elle ne me dérangeait pas. Je vous parle d'elle car j'avais découvert que cette personne a fait plus tard mon malheur.
Donc, revenons à cette journée du Jeudi 13 Août 2015. Ce jour-là, chose étonnante, il n'y a aucun responsable dans le magasin. La responsable est en congés comme l'autre adjoint et l'adjointe blonde aux yeux bleus est de repos.
Il y a la conne de P. ce jour-là et je ne la calcule pas.
La journée est très calme. Il n'y a pas beaucoup de clients. On essaie de s'occuper. Tout semble détendu. Je prends ma pause déjeuner à 15 heures.
A mon retour de pause déjeuner à 16h00 passées, je vois au loin J.une petite nouvelle de 21 ans avec un accent du sud plier les tables devant moi. C'est K. qui a le badge provisoire (c'est un badge qui permet de faire des remboursement quand aucune responsable n'est présente physiquement dans le magasin) pour les remboursements. Tout semble aller pour le mieux.
C'est aussi la période où il y a les retours marchandises de l'ancienne collection car les soldes viennent de se terminer et on assiste à la mise en place de la nouvelle collection Automne-Hiver. Ca sent l'air de rentrée en plein été.
Bref, 5 minutes après mon arrivée, je vois K. qui me présente un couple de clients d'origine Maghrébine. La femme est enceinte avec un petit ventre. Au premier abord, je ne l'ai trouve pas du tout agréable. Des clients casses couilles comme souvent on peut rencontrer. On a l'habitude ici.
Donc, ce couple vient me rapporter une commande internet (deux pantalons de grossesse) et me demande un remboursement. Je leur dis que ce n'est pas possible et que si il désire un remboursement, il faut déposer leur commande dans un Relais Colis. Ils ne veulent pas. Alors, je leur propose un avoir. Ils acceptent.
J'appelle K. qui a le badge provisoire pour le scanner car quand c'est une commande, on doit créer un avoir manuel. Puis, je regarde bien le bon de commande et je constate que leurs deux articles sont de l'ancienne collection. Niveau procédure, ma responsable de magasin nous disait que l'on ne reprend pas les articles de l'ancienne collection et dans ce cas, on leur demande de les déposer dans un Relais Colis.
Donc, j'informe ce couple de clients désagréables que je ne peux pas faire leur avoir car ce sont des articles de l'ancienne collection. Oh la la ! Qu'ai-je fait de mal ? Un crime ? Ils ont commencé à me faire chier.
K. qui était en Caisse 1 à ma gauche, est intervenue en me mettant en porte à faux. Elle leur a sorti : "Venez monsieur dame, je vais vous le faire !" en prenant les deux pantalons de grossesse. J'étais choqué et j'avais envie de la "tuer" sur le moment. Mais elle m'a contredit et elle a saboté mon travail. Mais pour qui elle se prend cette conne ? Elle était toute fière de m'avoir rabaissé en se faisant passer pour celle qui sait bien faire son travail. Connasse !
Donc, j'ai préféré m'éloigner et éviter les histoires. J'avais quitté ma caisse et je donnais un coup de main à J. qui pliait les tables. A savoir que j'étais effondré au fond de moi car ma copine deux jours plus tôt m'avait laissé un étrange SMS qui voulait dire que c'était fini. Je ne montrais pas ma peine.
Cinq minutes plus tard, je voyais au loin ce couple de clients dont le mari très content et satisfait que cette vendeuse (K. la connasse) leur a fait leur avoir (alors qu'ils en avaient pas le droit). Un avoir de 21 € et quelques environ.
Soudain, avant de se diriger vers la sortie, la cliente enceinte vient me voir au niveau de l'entrée et commence à me faire des remarques désagréables : "Monsieur, pourquoi vous nous avez mal accueilli tout à l'heure ? C'est pas bien ce que vous avez fait, nous sommes des clients..." Choqué tout en restant calme, je lui demande : "Madame, pourquoi vous le prenez comme ça ? Calmez-vous..." Puis le mari se mêle avec une grande agressivité verbale : "Monsieur, pourquoi vous vous avez refusé et votre collègue a accepté" ? Non, non... ça ne se fait pas ! Nous sommes des clients et moi je travaille dans le commerce..."
Je ne comprenais pas cet acharnement contre moi. C'est bon, ils avaient eu leur avoir de merde de 21 € et quelques alors qu'ils en n'avaient pas le droit. Casse-toi maintenant et lâche-moi ! Non, avant de partir, ils m'ont bien fait chier. Bande de cons !
Tout à coup, K. a vu au loin cette situation à partir de sa Caisse 1 et est intervenue... pas pour savoir ce qu'il se passait mais pour envenimer la situation. Elle a défendu ces clients indéfendables en prenant leur leur défense sans savoir ce qu'il s'était passée et me lance d'un air agressif, en brillant les yeux et en faisant avec ses bras une croix : "C'est bon... Ca suffit !"
J'avais encore envie de la "tuer". Je voyais J. qui avait été témoin de la scène très choquée. Pour éviter les polémiques, je m'étais retiré en retournant dans ma Caisse 2. Puis, je vois la conne de K. se diriger vers P. qui pliait les tables aux rayons futur maman. Je précise que P. n'avait pas été témoin et n'avaient rien vu de ce qu'il s'était passé. Donc, je vois K. en train de raconter (sans doute) à P. ce qu'il s'était passé. Soudain, P. me lance : "Je vais tout raconter à F. (la responsable de magasin) ce qu'il s'est passé" d'un air malveillant et menaçant. Il s'est passé quoi ? Elle n'a rien vu et que va-t-elle lui raconter ?
Je retourne près de J. en train de plier les tables et P. nous aperçoit ensemble et lance : "J., ne parle pas à H. (Moi) !" J. peureuse s'exécute. Moi je réponds à P. "Moi je suis là pour travailler, pas pour discuter..."
Là j'ai remarqué que j'étais tombé dans un piège. Je prenais ces menaces au sérieux car le ton était menaçant. Là j'ai senti que ces deux connes, P. et K., avaient sauté sur l'occasion (en or) pour me coincer et me créer des problèmes. J'étais vraiment choqué de la part de K. que j'appréciais et que j'estimais. Une personne discrète et sans histoire en apparence alors que ce jour-là, ce Jeudi 13 août 2015 (pas un Vendredi en plus !), K. a fait mon malheur. Mais pourquoi ?
A partir de ce jour, j'avais pris la décision de l'éviter et de ne plus lui adresser la parole. Puis, elle vient me voir pour me demander pourquoi je ne lui parle pas. Je lui réponds qu'elle peut parler comme on écoute une radio et que je n'ai pas envie de parler (ou plutôt de lui parler). Quelle conne !
Le Mardi 25 Août 2015, c'était le grand retour de la responsable de magasin. Je la trouvais bizarre avec moi car elle était calme et m'évitait. J'avais un doute que ça avait un rapport de ce qu'il s'était passé.
Le Jeudi 27 Août 2015, j'avais reçu une horrible lettre recommandée : Convocation à un entretien préalable à licenciement. Entretien le 8 Septembre 2015. Là ça y est, ils m'ont eu ! J'en parle à mon collègue J. qui me conseille de contacter mon responsable adjoint G. qui pourrait m'aider. Donc, je l'appelle tard et je raconte tout à G. Il est choqué et me donne le numéro de la déléguée du personnel. Je l'appelle le lendemain et elle me demande de faire un compte rendu. Chose que je ferai le Dimanche 30 Août 2015.
G. m'apprend qu'il déteste cette responsable et qu'il souhaite qu'elle dégage au plus vite. Il m'a beaucoup aidé ou plutôt (il m'a aidé pour qu'elle dégage et non pour sauver ma place !).
Je suis en dépression mais là je craque ! En deux ans et demi d'ancienneté, c'était la première fois que je tombais en arrêt maladie. J'avais de la fièvre et cette histoire me rendait malade.
C'est pas possible ce que des personnes sont prêtes à faire pour se faire bien voir et aussi, monter dans la hiérarchie. Elles me dégoûtent.
J'étais encore malade que l'entretien du 8 Septembre avait été annulé. J'avais demandé un report qui avait été accepté pour le Jeudi 8 Octobre 2015.
G. mon adjoint me soutenait. On communiquait beaucoup au téléphone et par SMS. Il avait retrouvé la trace d'E., une ancienne collègue qui avait démissionné car elle ne supportait plus la pression de cette responsable. Elle était prête à témoigner et à me défendre. G. m'a transféré le brouillon de son attestation qui était horrible de vérité. Ca faisait du bien de se sentir soutenu mais en même temps, je me méfiais de G. car je n'avais pas oublié par le passé qu'il avait collaboré avec la responsable et lui avait léché le cul.
Le Samedi 10 Octobre 2015, l'après-midi, G. reçoit une cliente qui veut faire un avoir d'une commande magasin. Il constate la même situation que j'ai vécu avec des articles de l'ancienne collection. Par prudence, il appelle la responsable de magasin. Cette dernière répond comme moi j'avais répondu : "Désolée Madame, on ne reprend pas les articles de l'ancienne collection. Vous pouvez le déposer dans un Relais Colis. " La cliente était en colère et avait fini par partir. Il est où le problème ? Ma responsable avait juste respecté la procédure comme moi mais moi, j'ai été victime d'une horrible machination orchestrée par deux ordures.
Donc, c'est le jour de mon entretien le Jeudi 8 Octobre 2015 à 14h00. Je suis assez tendu et j'ai l'ingénieuse idée de l'enregistrer avec mon dictaphone numérique pour que G. écoute réellement ce qu'il s'est passé et aussi, pour qu'il y ait une preuve.
Je n'avais pas aimé C. la déléguée du personnel car elle avait minimisé la gravité de la situation. Après sa "pseudo" enquête, elle me sort que ce n'est pas du harcèlement moral mais un problème de management. Ah bon ? Problème de management ? Alors pourquoi on ne retire pas mon avertissement ? C'était n'importe quoi !
Donc il est 14h00, l'entretien commence. La déléguée est assise à droite et prend des notes. La responsable me parle de l'incident (qui n'en est pas un ) du 13 Août avec un couple de clients dont la femme était enceinte (Oh la pauvre ! Je vais pleurer ! Une conne comme son mari.). D'après les témoignages (et je sais c'est qui), j'avais refusé de faire un échange (alors que c'était un avoir) et plus tard, j'avais menacé de me battre avec le mari de la cliente en lui sortant : "Venez Monsieur, on va régler ça dehors !" en cachant mon badge sous mon t-shirt.
Je suis choqué et je conteste tous les faits qui me sont reprochés. Hélas, je n'ai aucune preuve et la seule témoin J. est une peureuse et n'aura jamais le courage de me défendre et encore moins de me faire une attestation. Elle a peur de représailles et de perdre sa place. F. la responsable dit qu'elle prendra une décision dans un mois environ.
Une semaine après, le Jeudi 15 Octobre 2015 à 19h05, au moment de prendre mes affaires pour partir, ma responsable m'a coincé et m'informe qu'à partir de ce soir, je ne fais plus partie de V. et que je lui rende mon badge, clé de vestiaire et de magasin. J'étais choqué et en même temps, je m'y attendais. Le crime parfait. J'ai été viré comme une merde du jour au lendemain après 912 jours d'activité.
Je suis sur la route. Je garde mon calme. Je pense à me reconstruire et à mon avenir. J'imagine les rires de joie de ces quelques connes qui ne m'aimaient pas dans le magasin.
Au tel, j'apprends la nouvelle à J. mon collègue et à G. Ils sont tristes et dégoûté. A savoir que mon adjoint G. est aussi dans le collimateur de ma responsable. 15 jours après mon licenciement, G. avait eu un avertissement pour rien. Il me disait souvent qu'après mon qu'il était le prochain. Et même, il était en train de chercher un travail car il ne la supportait pas.
Par contre, entre fin Novembre et début Décembre 2015, j'avais senti comme un changement de comportement de la part de mon adjoint. Je le sentais froid et distant. Il n'était plus le même. Fini les appels téléphoniques et les SMS réguliers. Il était devenu bizarre. Chose anormale alors qu'il était toujours là pour me demander des nouvelles et m'informer.
Le 24 Décembre 2015, j'avais envoyé des SMS à mes proches pour leur souhaiter un bon réveillon. J'en avais aussi profité de la souhaiter à M., une étudiante en alternance qui était aussi ma collègue. On avait repris contact. Elle m'avait fait des révélations accablantes concernant G. l'adjoint. Elle m'avait dit qu'il avait changé avec tout le monde et qu'il s'entendait bien avec la responsable qu'il détestait. Elle m'apprend qu'il est contre moi et qu'il collabore avec elle pour la défendre. J'étais choqué. Elle me rajoute que P. est devenue responsable adjoint de la boutique de Rosny depuis le 29 Décembre 2015. Mission accomplie, récompense promise ! A gerber !
Heureusement que j'avais gardé tous ses SMS où G. dénigrait la responsable.
Du 25 Janvier au 3 Février 2016, j'étais en formation pour mon futur poste (je préfère garder l'anonymat pour l'instant). Le jour de mon retour, je découvre une lettre recommandée de V. La Défense (mon ancien employeur) qui m'informe que depuis quelques jours, plusieurs de mes collègues se plaignent de l'envoi nombreux SMS où je dénigre ma responsable et la société. On me demande de cesser mes agissements. Là, je suis vraiment en colère. Je décide de préparer en deux semaines une longues lettres de 4 pages avec la capture écran et l'impression de tous les SMS de G. le responsable adjoint pour apporter la preuve que c'est lui qui la dénigre, pas moi.
Le 9 Février 2016, M. m'envoie un SMS et m'informe qu'elle ne se sent pas bien car elle pense qu'elle a été espionné et qu'on a fouillé son portable qui était en recharge dans la salle de pause. 30 mn après, j'avais reçu un SMS de G. qui confirmait bien ce que M. avait soupçonné être de l'espionnage. Donc, il avait réussi à coincer ma copine M. Depuis ce jour, plus de nouvelle.
Le lendemain, le 10 Février 2016 à 15h00, mon adjoint m'envoie un long SMS menaçant et malveillant. Il me fait du chantage et me menace. Il est maintenant au courant que je vais envoyer ses SMS privés à la responsable et me menace de porter contre moi. Je ne lui réponds pas et je capture ses SMS orduriers que j'imprime et rajoute dans ma lettre contre lui.
Fin Février 2016, deux gros paquets sont envoyés : un à la DRH et l'autre en copine à ma responsable. La suite, aucune lettre en retour après l'envoi des preuves accablantes contre lui.
Mais quel malade ce type ! Quel manipulateur et malhonnête ! Il a pris tout le monde pour des cons.
C'est pour cela qu'il faut se méfier de tout le monde au travail. Beaucoup d'hypocrites.
Aujourd'hui, j'ai trouvé un super travail qui est en CDD. je suis enfin heureux et l'ambiance est très bonne. Attention, il y a quelques cons mais ce n'est pas pareil. On s'entend bien et c'est le plus important. Surtout, je voyage beaucoup grâce à mon nouveau travail.
Pour finir, mon procès au Prud'hommes aura lieu le 12 Mars 2018 à 13h30 au Tribunal de Nanterre. Encore 576 jours à attendre. Enfin, je ne souhaite pas le bonheur à toutes ces personnes qui m'ont fait du mal et un jour, elles le paieront très cher dans un moment inattendu.
John-Eric Hexum