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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 08:10

didierbourdononpeuplurieu9

 

 

 

 

ON PEUPLU RIEN DIRE

 

On ne peut plus rien dire
Si tu veux pas te retrouver seul t'as intérêt de fermer ta gueule
On ne peut plus rien dire {x2}

Sûr qu'on est d'accord avec toi
Mais c'est pas nous qu'on fait la loi
On ne peut plus rien dire

Si j' veux parler d'Allah, on va me dire là  vaut mieux pas
Si j' prononce le mot kippa, t'es gentil tu la gardes pour toi
Si je vous dis Jésus désolé ça n'intéresse plus
Et pareil pour Bouddha ? Ah oui le fromage des Pays-Bas

On ne peut plus rien dire
Sûr qu'on est d'accord avec toi
Mais c'est pas nous qu'on fait la loi
On ne peut plus rien dire

Si t'as une surcharge pondérale, on t'oblige à  crever la dalle
Si j' dis qu' j'ai envie de refumer, sûr j'aurais le cancer dans l'année
Si j' me décide à  faire du sport, on m' dis fais gaffe pas trop d'efforts
On peut plus rien faire

Si j'dis qu'j'ai un ami homo, tention dîtes pas qu' c'est un pd
Si j'dis qu' j'ai des côtés machos, ouais t'es plutôt qu'un obsédé
Si j'dis qu' j'aime bien les animaux, ils vont penser qu' j'suis zoophile
Si j'avoue j'adore les marmots, ils vont m'dire qu' j'suis pédophile

On ne peut plus rien dire
Si tu veux pas te retrouver seul t'as intérêt de fermer ta gueule
On ne peut plus rien dire {x2}

Sûr qu'on est d'accord avec toi
Mais c'est pas nous qu'on fait la loi
On ne peut plus rien dire

Faut faire gaffe aux radars, aux motards, au pinard, aux Ricard,
aux pétards, aux clébards, aux papelards
On ne peut plus rien dire

Tu dis la France qu'en même c'est vrai c'est un beau pays
Mais tu rigoles la France c'est un pays de pourri
Peut-être qu'en fait t'as raison, c'est pas si bien qu'on dit
Bah alors, connard, qu'est-ce qui t'oblige à  vivre ici

On ne peut plus rien dire
Si tu veux pas te retrouver seul t'as intérêt de fermer ta gueule
On ne peut plus rien dire

Si t'avoues qu't'as lu Céline, tu risque vite d'être dénoncé
Et qu'étant jeune t'étais trotskiste, tu vas te planquer vite à  l'île de Ré
Si tu dis que t'es de bonne foie, on va te dire c'est de la langue de bois
Et quand t'es pas consensuel, t'as le droit au quel con celui-là 
Si tu dis merde j'veux plus voter, on te dit t'es qu'un enfoiré
Si tu dis pour qui t'as voté, t'es con, c'est tous des enc***s

On ne peut plus rien dire
Si tu veux pas te retrouver seul t'as intérêt de fermer ta gueule
On ne peut plus rien dire

Faut faire gaffe aux radars, aux motards, au pinard, aux Ricard,
aux pétards, aux clébards, aux papelards
On ne peut plus rien dire

J'voulais sortir style une connerie, mais j'crois ca été déjà  fait
Messieurs, vous n'aurez pas ma liberté de pensée
Euhh ouais ça a été déjà  fait...
Il vaut mieux rien dire
-- Ouais j'suis une fan de Florent Pagny

Si tu veux pas te retrouver seul t'as intérêt de fermer ta gueule
On ne peut plus rien dire
-- J'crois qu'on doit avoir la liberté de penser ou pas
On ne peut plus rien dire
-- Nous allons créer une loi contre l'homophobie
Sûr qu'on est d'accord avec toi
Mais c'est pas nous qu'on fait la loi
On ne peut plus rien dire
-- Mais alors une vraie loi, pas une loi de taffiole... euhh... enfin de...

Faut faire gaffe ils ont dit à  l'eau de source ça aussi, à  la bourse ça aussi,
aux virus ça aussi, aux malus ça aussi, aux pv ça aussi, aux UV ça aussi,
à  Bové ça aussi, à  la bourse ça aussi, et au pauvre Sarkozy... euhh...
J'ai dit une connerie ?
...
J'ai dit une connerie ?
...
Ah ouais, j'ai dis une connerie là ...

Bon allez éteignez moi tout ça là  !!!! oh !!
...

Monsieur Bourdon, vos papiers siouplait...

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 11:16

dictature.jpg

 

Nous sommes aujourd'hui en 2012. La question que je me pose souvent c'est : Est-ce que la liberté d'expression, la vraie, existe-t-elle encore ?

 

En apparence oui et encore. Si on y regarde de plus près, est-ce qu'elle existe vraiment ?

 

Oui, elle existe mais malheureusement, elle est limitée en fonction du contexte et de l'origine de l'auteur. Car malheureusement et heureusement, on ne peut pas tout dire dans le pays de Voltaire. C'est ça le danger.

 

Le problème c'est que la liberté d'expression évolue en fonction des moeurs. Dans les années 50 à 70, on ne pouvait pas tout dire car il y avait de la censure. Qui ne se souvient pas du carré blanc pour certains films d'époque qui sont devenus aujourd'hui des grands classiques. La censure permettait de mettre en avant le talent de plusieurs provocateurs qui ont fait évolué les moeurs et aussi la liberté d'expression dans le bon sens.

A l'époque, il y avait très peu d'associations antiracistes qui faisaient correctement leur travail dans la plus grande neutralité. Aujourd'hui, beaucoup de choses ont changé.

 

Avant, on pouvait se permettre de vanter la boisson chocolatée "Banania" qui représentait un tirailleur Sénégalais jovial, symbole de la colonisation française. Formidable propagande de l'époque devenue aujourd'hui un témoignage raciste d'une époque révolue. On osait vraiment tout, même les publicités sexistes où la femme restait à la maison pour préparer le dîner pendant que l'homme était assis sur le canapé.

 

Banania.jpg

 

Dans les années 80, il y avait une fameuse publicité  des biscuits "Bamboula" de la marque Saint-Michel où la mascotte était un enfant Africain de la savane. "Bamboula" avait eu droit en 1987 à une BD et aussi à un 45 tours. Au début des années 90, les associations antiracistes comme SOS Racisme avait déposé plainte pour le retrait de ce gateau et de cette marque. Plus tard, "Bamboula" était revenu mais sous le nom "Sablé de Retz".

 

bamboula biscuit

 

 

 

 

Qui se souvient dans les années 80, la fameuse playmate de l'émission sexiste "Cocoricocoboy" sur TF1 tous les samedis à 19h45 ? Franchement, ça osait à l'époque de proposer ce genre de programme à une heure de grande écoute. Aujourd'hui, cette époque est révolue. On n'oserait plus proposer ce genre de séquence dans la société actuelle à cause des associations féministes.

 

 

 

En 1975, l'humoriste Pierre Péchin explose avec son sketch "La cèggal et la fôôrmi", une version revisitée de la fable de Jean de la Fontaine où il imite l'accent arabe. Aujourd'hui, avec toutes ces associations antiracistes, ce sketch serait classé dans la catégorie raciste et serait interdit. Il avait même fait le sketch "Le match de tennis" où il se moque de l'accent africain d'un joueur de tennis lors d'un match. Lui aussi serait interdit aujourd'hui.

 

 

 

Dans les années 70, Coluche faisait des sketchs où il se moquait des noirs et des arabes. Aujourd'hui, ce sketch "Le CRS arabe" serait censuré et serait poursuivi par toutes les associations anti racistes.

 

 

 

Le 25 juin 1983, dans l'émission "Champs-Elysées", Michel Leeb interprète le sketch "L'Africain" en se moquant de l'accent et des mimiques de la communauté africaine avec des clichés racistes. Aujourd'hui, ce sketch serait poursuivi et condamné pour incitation à la haine raciale par les associations antiracistes.

 

 

 

En 1987, le public français a fait connaissance d'Eric Blanc, un humoriste de couleur qui porte, avec une grand auto-dérision, un pseudonyme assez drôle et provocateur. Il s'était fait connaître avec son imitation où il se moquait de Yannick Noah. Ce dernier n'avait pas apprécié son humour. Là, on ne pouvait pas parler de racisme vu qu'un humoriste de couleur se moquait d'un sportif noir. Ca passait à l'époque, sans censure en mettant l'incroyable talent d'imitateur d'Eric Blanc, le premier humoriste noir à imiter des personnalités blanches. Là, le racisme n'est pas apparent quand c'est l'inverse qui se produit comparé au sketch controversé de Michel Leeb avec "L'Africain".

 

 

 

En 1991, Lagaf' avait cartonné au Top 50 en se classant N°1 pendant plusieurs semaines avec sa chanson "La Zoubida". Ce morceau et le clip très drôle caricaturent avec des clichés sur les arabo musulmans. Ca ne fait pas rire tout le monde, surtout les personnes concernées qui manque d'humour. Aujourd'hui, cette chanson et le clip seraient classées dans la catégorie raciste. Pourquoi raciste ? Parce Lagaf' présente La Zoubida comme une fille qui veut aller danser malgré le refus de ses parents arriérés, etc...

 

 

 

 

Dans les années 80, on a vu naître l'association antiraciste SOS Racisme fondée par Julien Dray et présidée par Harlem Désir. Une association fondée dans de bons sentiments car son but est de combattre toute forme de racisme. Une cause noble et respectable. Il faut bien situer le contexte de l'époque. Les socialistes ont pris le pouvoir en 1981 et en même temps, le Front National de Jean-Marie Le Pen ne cessait de monter. Il fallait donc créer une association pour combattre le monstre du FN, ça sera SOS Racisme avec le fameux logo de la main jaune au slogan "Touche pas à mon pote". C'est vraiment dommage qu'il manque un "S" à la fin du mot "Racisme" du nom de l'association car il faut vraiment combattre tous les racismes d'où qu'ils viennent.

Il faut bien préciser que Harlem n'est pas le vrai prénom d'Harlem Désir. Il l'a changé car son vrai prénom s'appelle Jean-Philippe. A travers ce changement de prénom, on peut constater qu'Harlem Désir a choisi un prénom qui prône ouvertement la société multiculturelle et ne favorise pas le modèle républicain français. Pourquoi revenir aux origines ou à l'appartenance religieuse ? Pourquoi ne pas défendre la République, favoriser l'intégration de ces immigrés qui sont venus s'installer en France et proposer un modèle laïc et républicain à leurs enfants ?

C'est ça le paradoxe de SOS Racisme. C'est à la base une association qui combat le racisme et en même temps, ne semble pas combattre tous les racismes. C'est ça le danger car malheureusement, on assiste à l'instrumentalisation politique de l'antiracisme. C'est dommage car, en général, il faut combattre toute forme de racisme avec une grande neutralité et objectivité.

 

Il est triste de constater que depuis les années 90, on a vu naître un nombre impressionnant d'association antiraciste qui, par de pseudo bons sentiments, a fait baisser la liberté d'expression.

 

On ne peut plus rien dire aujourd'hui. On ne peut plus critiquer, surtout des sujets sensibles et polémiques comme le conflit du Proche-Orient, la forte montée du communautarisme arabo musulman à travers un voile islamique, une barbe moyennâgeuse et un vêtement politico-religieux.

 

Aujourd'hui, le problème est que l'on assiste à des associations antiracistes dévoyées. Le but de ces associations n'est plus de combattre avec fermeté tous les racismes mais d'imposer et de défendre un communautarisme dans une société laïque et républicaine en France ! C'est ça qui crée le malaise.

 

Le 9 décembre 1905, la loi sur la laïcité a été voté. Il y a donc la séparation du politique et du religieux. C'est une date historique et importante car la laïcité a vraiment émancipé la société française. La religion est restée dans le cercle privée et non dans l'espace public.

 

Pendant la guerre de 14-18, l'Algérie est une colonie française. Il y a eu beaucoup de combattants Algériens d'origine musulmane qui sont mort pour la France. Pour remercier les combattants Algériens, l'Etat français offrira exceptionnellement le financement de La Grande Mosquée de Paris dont la première pierre fut posée en 1922. Elle sera inaugurée en 1926.

 

Après les deux guerres mondiales, la France connaît une forte immigration liée au travail. Elle est d'origine maghrébine, africaine, polonaise, italienne, portugaise, espagnole et autres. Ces nouveaux Français font la grandeur de la France avec une République qui marche. Il y a une formidable volonté d'intégration qui fait la richesse de la France. Grâce à la République, tout citoyen a la chance de réussir.

 

La décadence de la liberté d'expression en France est apparue progressivement avec l'apparition de SOS Racisme, association qui vante le politiquement correct et instrumentalise l'antiracisme à des fins politiques pour défendre et imposer une société multiculturelle, le contraire de la société républicaine.

 

En 1979, quand l'Ayatollah Khomeyni a fondé la première République Islamique au monde en Iran (un pays moderne qui a vu arriver la mini-jupe dans les années 60), le monde était choqué de découvrir dans leur poste de télévision en noir et blanc, des images hallucinantes avec une marée humaine de barbus et femmes voilées des pieds à la tête. En 1980, Saddam Hussein, Président de l’Irak, décide d’attaquer l’Iran qui risque de mettre péril la situation au Moyen Orient. La guerre Iran-Irak dura 8 ans avec près de 500 000 à 1 200 000 morts.

 

C’est l’époque des prises d’otage au Liban, du terrorisme à Paris (Rue Copernic en 1980, Rue des Rosiers en 1982, Rue de Rennes en 1986, etc.). On assistait devant tous ces évènements dramatiques qui faisaient tristement l’actualité. Pendant ce temps-là, en France, l’intégrisme musulman  français était très faible. La grande majorité de la communauté musulmane était intégrée et laïque.

 

En octobre 1989, dix ans après la révolution islamique en Iran, deux élèves musulmanes du collège Gabriel Havez de Creil (Oise) refusent d’enlever leur voile islamique à l'école. Une première dans l’histoire de la République française. Un véritable emballement médiatique fera le bonheur des associations antiracistes. A l’époque, cette "persécution" avait beaucoup touché la communauté musulmane qui s'était sentie stigmatisée. Ce fait divers avait eu l’effet pervers de mobiliser la communauté musulmane dans la rue pour soutenir les jeunes filles voilées. Une formidable propagande médiatique pour les intégristes ravis de l'effet de cette affaire du voile. Par solidarité pour ces deux collègiennes, beaucoup de jeunes filles Musulmanes naïves avait décidé de porter le voile, sans en comprendre véritablement le symbole de ce que ça représentait à l'époque. Grâce à cette affaire (la toute première d'une longue liste interminable), véritable boîte de pandore, on a assisté sans relâche à la forte montée progressive du communautarisme musulman à travers une tenue vestimentaire moyennâgeuse. 

 

Dans les années 2000, la démocratisation d'internet, les tragiques évènements du 11 septembre et ceux du Proche-Orient ont accentué le communautarisme musulman de façon apparente. Certaines Françaises de confession musulmane, qui ont grandi dans l'école de la République, ont décidé de se replier sur elle-même en portant le voile islamique, symbole d'un Islam idéologique et politique. Le message est clair : Une haine de la France et de ses valeurs républicaines. Un communautarisme assumé avec l’instauration de la charia (loi islamique).

 

 

A la fin des années 90 et début 2000, le port du voile avait progressé un peu partout en France. Choquant pour les Français, amoureux de la République et de la laïcité.

 

Le 11 septembre 2001, la tragédie du World Trade Center va rendre célèbre Ossama Bin Laden, fondateur terroriste d’Al Qaïda. Grâce à lui, les intégristes musulmans qui détestent Israël et l’Amérique vont le rendre une idole. Internet, avec des vidéos de propagandes haineuses, va aussi jouer un rôle important dans l'endoctrinement de personnes faibles, souvent des convertis et des modérés. L’admiration de Bin Laden va radicaliser idéologiquement de nombreux jeunes issus de l’immigration. On le remarque à travers une barbe hirsute ou un voile islamique. Le message est clair : On obéit aux lois d’Allah, pas à ceux de la République française.

 

Cet inquiétant communautarisme musulman va sensibiliser les Français laïcs de toutes les confessions. On commence à critiquer l’Islam qui devient un sujet polémique dans les années 2000. Ah, l’Islam mais si on critique cette religion, on est raciste. Non, on ne peut pas dire cela. Il faut adopter un racisme angélique et dire que l’Islam est une religion d’amour, de paix et de tolérance. Oui, au nom de l’anti racisme. Donc, le politiquement correct sera de critiquer l’Islamisme qui est plus une idéologie islamo-fasciste. Un musulman peut critiquer l’Islam sans être traité de raciste. Un Français de souche qui critique de la même manière qu’un musulman sera traité comme raciste. N’y a-t-il pas un racisme de traitement des faits ?

 

On ne peut plus rien dire de peur d’être taxé de raciste par toutes ces associations antiracistes qui voient des racistes partout. C’est très grave car on constate impuissant à la mort lente de la liberté d’expression.

Dire « Noir » c’est raciste, « Arabe » c’est raciste, « Juif » c’est raciste. Pourquoi ? Non, ces mots ne sont pas péjoratifs.

 

Donc, pour ne pas avoir d’ennuis, on doit dire « Black » au lieu de « Noir » ? « Beur » ou « Jeune de banlieue » au lieu d’ « Arabe » ? « Israélite » au lieu de « Juif » ?

C’est très grave car malheureusement, dans les tribunaux correctionnel, il y a toujours un soupçon de racisme chez le Français pur souche si il emploie un de ces termes à une personne d’une appartenance religieuse.

 

- Si un Français musulman ou un Maghrébin insulte un autre musulman, c’est juste une dispute.

Si un Français pur souche insulte un musulman, un juif ou une personne de couleur avec des mots modérés, il est raciste.

 

C’est tragique de constater l’imposture du politiquement correct et ce mauvais calcul mathématique où on met tout le monde dans des cases en fonction de l’appartenance religieuse ou ethnique de la personne.

Par exemple, on peut être traité de raciste si on insulte de « Porc » un musulman ou un juif qui commet une incivilité car le porc est interdit dans le judaïsme et l’Islam. Il y a toujours le soupçon de racisme venant d’un Français. Marre de ces fausses insinuations du fait de l’origine du prévenu et de la victime.

 

Le racisme est une chose explicite. Elle s’affirme à travers un mode de vie, une idéologie, un mode de pensée, des mots ou des sous-entendus explicites au sens criminel, etc.

Par exemple, présenter un Algérien par « un Algérien », c’est raciste venant de la part d’un Français car il aurait la délicatesse de dire "Algérien" pour ne pas dire « Arabe » alors que non. Un Algérien est un Algérien. C’est quoi ces soupçons de racisme ? Si c’est un Français musulman ou un Maghrébin qui affirme la même chose, il ne sera pas traité de raciste.

C’est très grave. Où vit-on ? Que fait cette justice qui devrait s’appeler « Injustice » avec tous ces juges et ces procureurs de mauvaise foi et hypocrites? Marre de ce politiquement correct qui manque de neutralité dans ce genre d’affaire.

Oui, on ne peut plus rien dire. Il faudrait éditer un manuel ou un livre réservé aux Français de souche pour qu’ils puissent utiliser des mots adaptés à une situation face à une personne d’origine juive, musulmane et noire.

 

A méditer...

 

John-Eric Hexum

 

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 17:47

cats in the cradle-thumb-300x300-134 Cats

Version 1974
Version 1993

 

"Cats in the Craddle" est une chanson d'Harry Chapin, produite en 1974. En 1993, c'est le groupe de rock américain Ugly Kid Joe qui la repopularise avec cette superbe reprise.

 

CAT'S IN THE CRADLE

(CASSE-TÊTE)

 


My child arrived just the other day
Mon enfant est arrivé justement l'autre jour
Came to the world in the usual way
Il est venu au monde de la façon classique
But there were planes to catch and bills to pay
Mais il y a des avions à prendre et des factures à payer
He learned to walk while I was away
Quand il a appris à marcher je n'étais pas là
He was talkin' 'fore I knew it
Il parlait déjà que je l'ignorais
And as he grew he said,
Et en grandissant il disait,
I'm gonna be like you, Dad,
Je serai comme toi, papa
You know I'm gonna be like you.
Tu sais je serai comme toi.
 

Refrain
 

And the cat's in the cradle and the silver spoon,
Et le casse-tête d'être né avec une cuillère en or dans la bouche
Little boy blue and the man'n the moon.
Le petit garçon est triste et l'homme sur une autre planète.
When you comin' home ?
Quand rentreras-tu à la maison ?
Son, I don't know when. We'll get together then.
Mon fils je ne sais pas quand. Alors nous ferons des choses ensemble.
You know we'll have a good time then.
Tu sais qu'à ce moment-là nous passerons du bon temps.

 

Well, my son turned ten just the other day.
Ben, mon fils a eu dix ans justement l'autre jour.
He said, Thanks for the ball, Dad. Come on, let's play.
Il a dit merci pour la balle (de base-ball), papa. Allez, viens jouer.
Could you teach me to throw ?
Pourrais-tu m'apprendre à lancer ?
I said, Not today. I got a lot to do.
J'ai dit, pas aujourd'hui. J'ai plein de choses à faire.
He said, That's okay. And he walked away and he smiled and he said,
Il a dit, c'est pas grave. Et il a souri et en s'éloignant et il a dit,
You know, I'm gonna be like him, yeah.
Vous savez, je serai comme lui, ouais.
You know I'm gonna be like him.
Vous savez je serai comme lui.

 

Refrain

 

And the cat's in the cradle and the silver spoon,
Et le casse-tête d'être né avec une cuillère en or dans la bouche
Little boy blue and the man'n the moon.
Le petit garçon est triste et l'homme sur une autre planète.
When you comin' home ?
Quand rentreras-tu à la maison ?
Son, I don't know when. We'll get together then.
Mon fils je ne sais pas quand. Alors nous ferons des choses ensemble.
You know we'll have a good time then.
Tu sais qu'à ce moment-là nous passerons du bon temps.

 

Well, he came from college just the other day,
Ben, il est rentré du lycée justement l'autre jour,
So much like a man I just had to say,
Tellement homme que je n'ai pu m'empêcher de lui dire,
I'm proud of you. Could you sit for a while ?
Je suis fier de toi. Pourrais-tu t'asseoir un moment ?
He shook his head and he said with a smile,
Il hocha la tête et dit avec un sourire,
What I'd really like, Dad, is to borrow the car keys.
Ce que j'aimerais vraiment faire, papa c'est t'emprunter les clés de la voiture.
See you later. Can I have them please ?
A plus tard. S'il te plait je peux les avoir ?

 
Refrain

 

And the cat's in the cradle and the silver spoon,
Et le casse-tête d'être né avec une cuillère en or dans la bouche
Little boy blue and the man'n the moon.
Le petit garçon est triste et l'homme sur une autre planète.
When you comin' home ?
Quand rentreras-tu à la maison ?
Son, I don't know when. We'll get together then.
Mon fils je ne sais pas quand. Alors nous ferons des choses ensemble.
You know we'll have a good time then.
Tu sais qu'à ce moment-là nous passerons du bon temps.

 

I've long since retired, my son's moved away.
Ca fait longtemps que j'ai pris ma retraite, mon fils est parti.
I called him up just the other day.
Je lui ai téléphoné justement l'autre jour.
I'd like to see you, if you don't mind.
J'aimerais te voir si ça ne te dérange pas.
He said, I'd love to, Dad, if I could find the time.
Il a dit ça me plairait beaucoup, papa si je réussissais à trouver le temps.
You see my new job's a hassle and the kids have the flu,
Tu vois mon nouveau boulot est harassant et les gosses ont la grippe.
But it's sure nice talkin' to you, Dad.
Mais sûr papa que c'est agréable de parler avec toi.
It's been sure nice talkin' to you.
Sûr papa que ce fut agréable de parler avec toi
And as I hung up the phone it occurred to me,
Et quand j'ai raccroché le téléphone il me vint à l'esprit,
He'd grown up just like me.
Qu'il avait grandi exactement comme moi.
My boy was just like me.
Mon garçon était simplement comme moi

 

Refrain

 

And the cat's in the cradle and the silver spoon,
Et le casse-tête d'être né avec une cuillère en or dans la bouche
Little boy blue and the man'n the moon.
Le petit garçon est triste et l'homme sur une autre planète.
When you comin' home ?
Quand rentreras-tu à la maison ?
Son, I don't know when. We'll get together then.
Mon fils je ne sais pas quand. Alors nous ferons des choses ensemble.
You know we'll have a good time then.
Tu sais qu'à ce moment-là nous passerons du bon temps.

And the cat's in the cradle and the silver spoon,
Et le casse-tête d'être né avec une cuillère en or dans la bouche
Little boy blue and the man'n the moon.
Le petit garçon est triste et l'homme sur une autre planète.
When you comin' home ?
Quand rentreras-tu à la maison ?
Son, I don't know when. We'll get together then.
Mon fils je ne sais pas quand. Alors nous ferons des choses ensemble.
You know we'll have a good time then.
Tu sais qu'à ce moment-là nous passerons du bon temps.

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 17:06

 

bangles-manic-monday-cbs-3.jpg

 

MANIC MONDAY

(LUNDI DE FOUS)

 

 

Six o' clock already
Déjà six heures du matin
I was just in the middle of a dream
J'étais en plein milieu d'un rêve
I was kissin' Valentino
J'embrassais Valentino
By a crystal blue Italian stream
Le long d'un ruisseau italien d'un bleu cristallin
But I can't be late
Mais je ne peux pas être en retard
'Cause then I guess I just won't get paid
Car je pense que je ne serais pas payée
These are the days
C'est le genre de jour
When you wish your bed was already made
Où tu souhaiterais que ton lit soit déjà fait

 

Refrain

 

It's just another manic Monday
C'est juste un autre lundi de fous

I wish it was Sunday
J'aimerais que ce soit dimanche
'Cause that's my fun day
Car c'est mon jour de loisirs
My I don't have to run day
Le jour où je n'ai pas besoin de courir
It's just another manic Monday
C'est juste un autre lundi de fous

   

Have to catch an early train
Je dois prendre un train tôt
Got to be to work by nine
Je dois être au travail à neuf heures
And if I had an aeroplane
Et même si j'avais un avion
I still couldn't make it on time
Je n'arriverais pas à être à l'heure
'Cause it takes me so long just to figure out what I'm gonna wear
Car ça me prend déjà tant de temps pour décider comment je vais m'habiller
Blame it on the train
J'attribue la responsabilité au train
But the boss is already there
Mais mon patron est déjà là

   

Refrain

 

It's just another manic Monday
C'est juste un autre lundi de fous

I wish it was Sunday
J'aimerais que ce soit dimanche
'Cause that's my fun day
Car c'est mon jour de loisirs
My I don't have to run day
Le jour où je n'ai pas besoin de courir
It's just another manic Monday
C'est juste un autre lundi de fous

   

Out of my nights
De toutes mes nuits
Why did my lover have to pick last night
Pourquoi mon chéri a-t-il choisi la dernière
To get down
Pour déprimer
Doesn't it matter
N'est-ce pas un problème
That I have to feed the both of us
Que je doive nous nourrir tous les deux
Employment's down
Je n'ai plus de boulot
He tells me in his bedroom voice
M'a-t-il dit de sa voix endormie
C'mon honey, let's go make some noise
Allez chéri, faisons un peu de bruit
Time it goes so fast
Le temps passe si vite
When you're having fun
Quand tu t'amuses

   

Refrain  (2 fois)

 

It's just another manic Monday
C'est juste un autre lundi de fous

I wish it was Sunday
J'aimerais que ce soit dimanche
'Cause that's my fun day
Car c'est mon jour de loisirs
My I don't have to run day
Le jour où je n'ai pas besoin de courir
It's just another manic Monday
C'est juste un autre lundi de fous 

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 18:53

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Dans les grands magasins parisiens, ne parlez surtout pas de harcèlement moral ! Non, ça n'existe pas. Tout va bien dans les grands magasins parisiens comme les Galeries Lafayette, BHV, Printemps ou Le Bon Marché.

 

Tout va bien ! Tout va bien ! Le personnel est heureux et gâté avec tous leurs avantages. Il n'y a jamais de guerre. Tout le monde s'entend bien. Il n'y a pas de racisme dans les grands magasins parisiens. Tout le monde se mélangent en salle de pause déjeuner comme à la surface de vente.

 

Il n'y a jamais de salarié qui tombe en arrêt maladie dans ces grands magasins parisiens. L'ambiance est toujours détendue. Le directeur du magasin est adorable, gentil, serviable et son adjoint l'est aussi. La DRH est formidable aussi avec un grand coeur et  une sincérité exemplaire. Tout le monde est heureux. C'est le bonheur !

 

Mêmes les responsables de ventes et de départements sont formidables. Toujours très humaines et correctes.

 

Tout va bien dans les grands magasins parisiens. Le personnel est heureux. Jamais il ne se plaint. Vous parlez de harcèlement moral ? Jamais ! Ca n'existe pas.

 

On n'a jamais vu un grand magasin parisien condamné pour harcèlement moral. Faîtes des recherches sur internet et vous verrez. Tout ça ce sont des jaloux, ceux précisément qui cherchent à dénigrer les Galeries Lafayette, BHV, Printemps ou Le Bon Marché.

 

On va dire plutôt qu'il y a du harcèlement immoral dans ces grands magasins. Oui, immoral car on ne voit aucune moralité qu'il y ait du harcèlement. Le harcèlement psychologique est couramment utilisé dans ce genre d'enseigne. Bien évidemment, rien ne doit laisser paraître. Tout doit être dissimulé dans la limite du raisonnable.

 

C'est pour cela que l'on constate souvent un abus de pouvoir de certaines responsables pour destabiliser une vendeuse bien précise. La direction corrompue ne désavouera jamais sa responsable, même si elle a tort.

 

C'est plus qu'une confirmation : il y a bien du harcèlement moral déguisé dans les grands magasins parisiens ! C'est un fait incontestable. Il ne faut surtout pas se laisser faire face aux intimidations répétées d'une responsable même si elle est soutenue par la direction ou d'autres collègues. La loi est la même pour tout le monde.

 

Il faut surtout garder son calme et agir par derrière. Il ne faut jamais s'énerver car votre comportement sera interprété dans un rapport par de l'agressivité. La direction de ces enseignes sont de fins stratèges en matière de manipulation. Il ne faut rien dire et envoyer des lettres recommandées au directeur du magasin, à l'inspection du travail.

C'est le seul moyen efficace pour lutter contre le harcèlement moral.

 

Le harcèlement moral, les licenciements abusifs sur des machinations crapuleuses organisées par la DRH par exemple et les intimidations n'ont rien à faire dans ces grands magasins parisiens.

NON au pillage de talent ! NON aux collabos, aux fachos, aux traîtres, aux fayots, aux lâches qui ont un comportement de porc pour s'auto-protéger.

 

Être procédurier, porter plainte pour une pseudo diffamation publique alors que l'on énonce une triste réalité est un aveu de la mauvaise foi de certaines DRH malhonnêtes qui attaquent avec les moyens financiers du magasin.

 

John-Eric Hexum

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 08:50

 

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YESTERDAY ONCE MORE

(HIER UNE FOIS DE PLUS)


When I was young
Quand j'étais petite
I'd listen to the radio
J'écoutais la radio
Waiting for my favorite songs
Attendant mes chansons préférées
When they played I'd sing along
Quand elles passaient, je chantais
It made me smile
Ça me faisait sourire

Those were such happy times
C'était une époque si heureuse
And not so long ago
Et pas si loin que ça
How I wondered where they'd gone
Comme je me suis demandée où elles étaient parties
But they're back again
Mais elles sont revenues
Just like a long lost friend
Comme un vieil ami perdu de vue
All the songs I loved so well
Toutes ces chansons que j'aimais tant

 

Refrain
Every Sha-la-la-la
Tous les Sha-la-la-la
Every Wo-wo-wo
Tous les Wo-wo-wo
Still shines
Brillent encore
Every shing-a-ling-a-ling
Tous les shing-a-ling-a-ling
That they started to sing
Qu'ils commencaient à chanter
So fine
Si bien
When they get to the part
Quand ils arrrivaient à la partie
Where he's breakin' her heart
Où il brisait son coeur
It can really make me cry
Ça pouvait vraiment me faire pleurer
Just like before
Tout comme avant
It's yesterday once more
C'est hier une fois de plus

 

Looking back on how it was
Je regarde en arrière comment c'était
In years gone by
Avec les années tout s'est envolé
And the good times that I had
Et tous les bons moments que j'ai eus
Makes today seem rather sad
Font qu'aujourd'hui semble si triste
So much has changed
Tellement de choses ont changé

It was songs of love that
C'étaient des chansons d'amour que
I would sing to then
J'aurais chanté jusqu'alors
And I'd memorize each word
Et j'aurais mémorisé chaque mot
Those old melodies
Ces vieilles mélodies
Still sound so good to me
Sonnent encore si bien pour moi
As they melt the years away
Alors que les années ont passé

 

Refrain

Every Sha-la-la-la
Tous les Sha-la-la-la
Every Wo-wo-wo
Tous les Wo-wo-wo
Still shines
Brillent encore
Every shing-a-ling-a-ling
Tous les shing-a-ling-a-ling
That they started to sing
Qu'ils commencaient à chanter
So fine
Si bien
When they get to the part
Quand ils arrrivaient à la partie
Where he's breakin' her heart
Où il brisait son coeur
It can really make me cry
Ça pouvait vraiment me faire pleurer
Just like before
Tout comme avant
It's yesterday once more
C'est hier une fois de plus

 

All my best memories
Tous mes meilleurs souvenirs
Come back clearly to me
Me reviennent clairement à l'esprit
Some can even make me cry
Certains peuvent me faire pleurer
Just like before
Tout comme avant
It's yesterday once more
C'est hier une fois de plus

 
Refrain

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 08:15

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OBSESSION

(OBSESSION)

 

 

You are an obsession
Tu es une obsession
I cannot sleep
Je ne peux pas dormir
I am a possession
Je suis une possession
Unopened at your feet
Je suis à tes pieds
There is no balance
Il n' y a aucun équilibre
No equality
Aucune égalité
Be still
Ne soit
I will not accept defeat
Je n'accepterai pas la défaite

 

I will have you
Je t'aurai
Yes I will have you
Oui, je t'aurai
I will find a way and I will have you
Je trouverai une manière et je t'aurai
Like a butterfly
Comme un papillon
A wild butterfly
Un papillon sauvage
I will collect you and capture you
Je te rassemblerai et te capturerai

 

You are an obsession
Tu es une obsession
You're my obsession
Tu es mon obsession
Who do you want me to be
Qui veux-tu que je sois ?
To make you sleep with me
Pour coucher avec moi
You are an obsession
Tu es une obsession
You're my obsession
Tu es mon obsession
Who do you want me to be
Qui veux-tu que je sois ?
To make you sleep with me
Pour coucher avec moi

 

I feed you I drink you
Je te mange et je te bois
My day and my night
Mon jour et ma nuit
I need you I need you
J'ai besoin de toi, j'ai besoin de toi
By sun or candlelight
Par le soleil ou la lueur de la chandelle
You protest you want to leave
Tu protestes, tu veux partir
Stay there's no alternative
Reste, il n'y a aucune alternative

Your face appears again
Ton visage apparaît encore
I see the beauty there
Je voie la beauté là
But I see danger
Mais je vois le danger
Stranger beware
Un étrange avertissement
A circumstance in your naked dream
Une circonstance dans ton rêve dénudé
Your affection is not what it seems
Ton affection n'est pas ce qui semble

 
You are an obsession
Tu es une obsession
You're my obsession
Tu es mon obsession
Who do you want me to be
Qui veux-tu que je sois ?
To make you sleep with me
Pour coucher avec moi
You are an obsession
Tu es une obsession
You're my obsession
Tu es mon obsession
Who do you want me to be
Qui veux-tu que je sois ?
To make you sleep with me
Pour coucher avec moi

 

My fantasy has turned to madness
Mon imagination s'est tournée vers la folie
All my goodness has turned to badness
Que toute ma bonté est devenue méchanceté
My need to posess you has consumed my soul
Mon besoin de te posséder à consumer mon âme
My life is trembling I have no control
Ma vie est instable, je n'ai plus aucun contrôle

 

I will have you
Je t'aurai
Yes I will have you
Oui, je t'aurai
I will find a way and I will have you
Je trouverai une manière et je t'aurai
Like a butterfly
Comme un papillon
A wild butterfly
Un papillon sauvage
I will collect you and capture you
Je te rassemblerai et te capturerai

 

You are an obsession
Tu es une obsession
You're my obsession
Tu es mon obsession
Who do you want me to be
Qui veux-tu que je sois ?
To make you sleep with me
Pour coucher avec moi
You are an obsession
Tu es une obsession
You're my obsession
Tu es mon obsession
Who do you want me to be
Qui veux-tu que je sois ?
To make you sleep with me
Pour coucher avec moi
 

(Répéter le refrain)  

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 19:22

hjgebq82

Il était une fois, une DRI (Directrice de Ressources Inhumaines), d'un grand magasin parisien que tout le monde appelait la Nabote. Cette dernière était dangereuse car elle avait le droit de vie ou de mort de ses employés.

 

Dans un rayon du magasin, régnait une ambiance malsaine. Dans cette ambiance malsaine, il y avait un agréable démonstrateur qui se prénommait Mika. Il était adorable, sans histoire et ne dérangeait personne. Malheureusement, sa popularité et sa gentillesse déchaînait par derrière de la jalousie contre lui avec la propagation de rumeurs et de ragots. Mika ne savait rien du tout.

 

Dans ce mois de février, un huit précisément, une nouvelle responsable de rayon fit son apparition. Elle s'appelait Caca SS ou plutôt la SS, comme ceux qui existaient dans les années 30 et 40. Elle portait bien son prénom aux senteurs excrémenteuses et son joli nom de Naze, non de Nazie ! Elle était moche, elle était conne, elle se la pétait comme pas possible. Tout le monde se la fermait de peur d'être remarquer. Et nous voici retourner dans les années 40 sous l'occupant nazi.

 

Mika, démonstrateur au grand coeur, a toujours tenté d'éviter Caca SS et surtout la Nabote. Il sentait que cette dernière complotait derrière lui. Il se méfiait d'elle. Fin juillet de l'année dernière, à cause du maintien de porte par politesse à une vendeuse de ce magasin qui avait eu un différend avec lui et ne lui avait pas dit "merci", il lui fit la remarque et fut insulté par "T'es bouché sale connard ?" Quelle gentillesse ! Mika l'insulta à son tour, sans témoin. Plus tard, cette sinistre vendeuse avait contacté la Nabote qui, en sa présence, intercepta Mika pour avoir une explication pour cette incivilité dont il n'avait pas été victime. Mika avait été clair en précisant que c'était la vendeuse qui lui avait manqué de respect. Affaire classé ! Ah bon ? Non ! A son retour en rayon, Mika apprit de la part de ses collègues que cette vendeuse avait fait une lettre contre lui à cause de son comportement déplacé. Le démonstrateur fut choqué. Que pouvait-il faire ? Rien ! Tout avait été fait par derrière et qui avait eu cette ingénieuse idée de cette lettre crapuleuse ? : la Nabote !

 

Wouaw ! Génial ! Le harcèlement vit plus fort dans ce magasin que tout le monde adore pour ses belles lumières et ses marques pour une clientèle de pétasse superficielle. C'est magnifique de vivre dans une ambiance puante où on adore détruire ce qui est beau, propre, sincère et honnête.

 

Depuis peu, belle recrue de la part de la Nabote avec Caca SS, une naine de 1,55 mètre qui se prend pour une femme alors qu'elle a le corps d'un enfant qui pourrait exciter le premier pédophile averti. La SS est odieuse, surtout avec les deux anciennes : Viviane et Elvire, mais elle est très complice avec Gaëlle, la toute nouvelle depuis janvier. Cette préférence énerve les deux anciennes et on peut les comprendre.

 

Mais à quoi sert Caca SS dans le rayon ? Dans le magasin ? Elle n'aide jamais son équipe. Toutes ses journées, elle passe son temps à surveiller et à fliquer comme un officier SS les mouvements de ses subordonnés. Quand on la voit, on se dit qu'elle porte bien son nom. Un nom trop lourd à porter, qui fait mal et qui fait réveiller les vieux démons. Caca SS a-t-elle un coeur ? On se le demande.

 

Première quinzaine d'avril, première victime de Caca SS : une agréable démonstratrice en CDI depuis deux ans. Une magnifique et somptueuse mort professionnelle sans état d'âme. Mais pourquoi tout ce mal ? Mika se demandait comment on pouvait faire du mal en se comportant ainsi. Mais pourquoi la nabote a-t-elle recruté cette SS ? Est-elle une nostalgique du 3ème Reigne, non du 3ème Reich ? Sans nul doute mais il ne faut pas le dire car c'est interdit de faire l'apologie du nazisme et ça serait mal vue si ce grand magasin apparaît comme un fervent admirateur de cette idéologie criminelle. 

 

Au fur et à mesure, Mika sentait que Caca SS s'intéressait à lui. Attention, pas un intérêt amoureux mais plus un harcèlement moral bien calibré et ciblé. Mais pourquoi Mika ? Parce qu'il est le seul homme dans le rayon rempli que de femmes ? Sans nul doute mais plus encore. Mika fait attention. Il sent qu'il devient l'homme à abattre. En même temps, il a confiance car il n'a jamais eu d'ennui avec sa société.

 

Fin mai et début juin, il eut deux mini incidents sans gravité entre Mika et deux nouvelles démonstratrices. Dans le premier, Mika a été insulté et dans le second, il a été agressé verbalement par une démonstratrice à l'instabilité psychologique avérée. Mika fut choqué mais n'en tenu pas compte. Au fur et à mesure, il a senti une hostilité contre lui.

 

Caca SS était en train de préparer derrière son dos une machination machiavélique en manipulant les démonstratrices. Mais pourquoi tout ça ? Pourquoi Mika ? Mais pourquoi personne n'a tenté d'arrêter le massacre ? Une véritable bande de lâche !

 

Début juillet, Mika avait été convoqué au siège de sa société. Il ne savait même pas pourquoi il était convoqué. Il découvrit sous le choc que "toutes" les collègues s'étaient plaintes de son comportement violent, agressif à son encontre. Sa responsable qui s'appelait Vieille Poule adorait l'écraser avec ses mots calomnieux et diffamatoires.

 

A son retour, Mika resta digne face à cette meute. Caca SS avait formidablement réussi sa machination avec le fervent soutien de la direction pilotée en partie par la Nabote. Quel talent crapuleux pour être aussi efficace. Quelle criminelle !

 

Hélas, malgré plus de 40 attestations qui prouvaient son innocence et un incroyable soutien populaire de ses collègues dans le magasin, Mika fut licencié abusivement. Il a eu un malaise ce jour-là lors de l'annonce ce cette terrible nouvelle. Tout est mort ! Tout est fini ! Vous avez gagné bande de criminelles qui avait tué Mika, un innocent au grand coeur qui n'a jamais rien fait.

 

Merci la Nabote, merci Caca SS d'avoir mis tout votre coeur en manipulant toutes ces démonstratrices que vous aviez monté contre Mika, un honnête homme.

 

On espère que votre acte ignoble et crapuleux ne vous portera pas bonheur.

 

Aujourd'hui, deux ans ont passé. Tout le monde a oublié Mika mais pas la justice, à cause de ce grand magasin. Non, pas ce grand magasin mais plutôt la Nabote qui a porté plainte contre lui pour une pseudo diffamation publique. Arrêtez de l'intimider, de le harceler ! Laissez le vivre sa vie et qu'il soit enfin heureux !

 

Immoralité de l'histoire : Quand on est méchant, lâche et malhonnête, on réussit et on dure. Quelle formidable mission de s'amuser à virer des gens honnêtes, intelligents et sans histoires sur des dénonciations calomnieuses ! C'est vraiment la classe.

 

Pour remercier Caca SS, la Nabote l'a mutée au siège du grand magasin où elle est devenue gestionnaire des achats pour se refaire une virginité. Là-bas, personne ne se doute une seconde que Caca SS a commis un acte criminel sympathique. Elle est pas belle la vie ? Quand tu vires, tu peux monter de grade !

 

Depuis, la Nabote est revenue de congés maternité après avoir mis au monde son premier enfant  à l'âge de 32 ans... de connerie ! Hé oui, il y a bien une criminelle, une malhonnête DRH, (non DRI !) dans un grand magasin parisien que l'on taira le nom. Pour être engagé dans ce magasin, il faut avant tout avoir la compétence d'être malhonnête et fin stratège de la manipulation. Être procédurier fait aussi parti du travail de DRI. Normal. On attaque avec les propres moyens financiers du grand magasin parisien donc, ce jeu cruel ne coûte rien à la DRI chef d'orchestre de cet acte crapuleux. C'est vraiment génial d'avoir ce talent immoral et criminel de mal agir sans se faire attraper et en préparant des scénarios macabres qui tiennent la route. On ne peut être qu'épaté par la crapulerie de cette DRI, la seule à salir avec la complicité de certaines minables en minorité numérique à avoir des agissements. C'est un travail irrespectable de donner le droit de mort sur un démonstrateur ou un salarié que la direction ne veut plus par son honnêteté.

 

Distinguons bien deux choses : Le grand magasin parisien qui a un nom prestigieux et la Nabote, la DRI. Le premier est tristement la victime de la deuxième. Dans d'autres grands magasins parisien, la grande majorité des DRI sont des DRH respectables qui font correctement leur travail. Il suffit d'une DRH (non DRI !) malhonnête pour que l'image respectable de ce grand magasin soit sali. Mais que fait le directeur ou la directrice de ce grand magasin parisien où sévit la DRI ? Est-il ou est-elle complice de ses agissements ? Pourquoi continuer à garder une DRI malhonnête qui vire avec des méthodes de voyou ? C'est ça votre talent de traiter votre personnel ? C'est féérique de voir tout ce harcèlement moral qui existe dans ce grand magasin parisien. Ca fait rêver, ça donne vraiment envie d'y travailler. 

 

Quelle bonheur de perdre son emploi dans ces circonstances dramatiques ! Je souhaite à la Nabote, la DRI de ce grand magasin parisien, le même malheur que ce pauvre démonstrateur a subi en perdant son travail injustement à cause d'elle et de nombreuses complicités inattendues. Elle vivra le bonheur de se lever le matin et de se dire que la malhonnêteté a triomphé sur la justice. Être dans la galère avec une modeste allocation chômage et la difficulté de retrouver un emploi. C'est génial et de tout coeur, Madame la Nabote, DRI de ce grand magasin que vous salissez tous les jours de votre présence, on vous souhaite le même malheur car vous le méritez amplement.

 

Continuez à mal agir avec votre malhonnêteté. Vous vous sentez la plus forte car protégée par une direction corrompue et fasciste au niveau de la morale. Vous ne vous ferez jamais attraper car vous faîtes tout par derrière dans la plus grand lâcheté. Sachez que vous ne pouvez pas devenir invisble et qu'un jour ou l'autre, une ancienne complice peut devenir une victime en dénonçant vos agissements.

 

Pour finir, à force de briser des vies avec des machinations crapuleuses, ça ne vous portera pas bonheur. Madame la Nabote, la DRI de ce grand magasin magasin et Caca SS, le fruit nauséabond et ordurier de votre recrutement,  on vous souhaite de tout coeur un grand malheur afin que le monstre redevienne un être humain. 

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Cette histoire ironique est tristement vraie. Les noms ont été changé pour éviter toute poursuite judiciaire pour diffamation.

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 18:10

Il parle des promotions arrangées, licenciements en sous-main et coups bas, et explique pourquoi il a changé de métier.

Vous êtes-vous déjà demandé qui est cette personne qui vous suit comme votre ombre de votre entrée dans une entreprise à votre départ ? Celle qui établit votre contrat de travail, votre paie, et même votre licenciement ?

Celle qui voit tout, de votre embauche à votre départ, qui sait presque tout sur votre vie privée, qui enregistre mariage et concubinage, divorce et séparation, qui connaît naissances et décès dans votre vie personnelle, qui voit vos comptes, vos soucis financiers, vos oppositions sur salaire, etc. ?

Cette personne est aussi – et c’est moins connu – « l’exécuteur » de la pensée du responsable du personnel ou l’adjoint du DRH, c’est-à-dire celui qui fait la « sale besogne », qui suit les décisions d’en haut.

Ce salarié, je l’ai été pendant prés de dix-sept ans. J’ai travaillé dans pas mal de sociétés, passant du secteur du bâtiment à celui de la viande, de l’aérien aux musées, du transport aux cosmétiques.

Vous vous apercevez au fil des années et de votre parcours professionnel que le « système » et la construction de l’entreprise reproduisent presque toujours le même schéma pyramidal. Vous en devenez petit à petit un peu blasé, voire écœuré, tellement vous voyez de choses dans les ressources humaines...

Pourtant, vous ne devez rien dire, car la confidentialité, maître mot dans ce métier, vous met souvent mal à l’aise vis-à-vis des autres salariés, car vous savez qu’il y a tellement de contradictions entre le discours officiel de la direction et la réalité qu’il devient difficile de rester neutre.

Du recrutement jusqu'au départ, que de couleuvres à avaler ! 

CV bidonnés et piston à tout-va... C’est une réalité : le recrutement n’est pas toujours basé sur les diplômes, les compétences ou l’expérience...

Combien de candidats j’ai pu voir sélectionnés pour un poste alors qu’ils n’avaient rien à voir le profil recherché, souvent parce que c’était un ami de tel ou tel directeur, la maîtresse de tel autre, ou encore la partenaire de tennis d’un autre (oui, oui, j’ai aussi vu ça !), quand ce n’est pas couramment un membre de la famille : cousin, frère, fils, fille, belle-sœur, beauf, etc. Parfois, personne dans l’entreprise ne le sait et ne le saura certainement jamais.

La promotion et/ou la mobilité interne sont encore plus floues ; si la loi impose un affichage de poste lors d’une offre en interne, le futur candidat, lui, est déjà choisi depuis très longtemps par la direction. Combien d’affichages de poste sont « adaptés et profilés » en fonction du cursus du candidat déjà prévu ! Telle langue obligatoire, tel diplôme, connaissance de tel logiciel... Ce qui permet d’écrémer et filtrer les candidatures pour arriver, au final, au candidat que l’on avait déjà choisi.

Primes et augmentations injustifiées, souvent inégales

L’argent est omniprésent dans ce métier, et les injustices sont quotidiennes et flagrantes pour nous qui voyons tout.

Pourquoi donner des augmentations ou des primes parfois surréalistes à certains salariés plutôt qu’à d’autres ? Les aberrations vous font parfois monter au plafond, et vous comprenez vite comment cela fonctionne !

Globalement, ce que j’ai constaté – mais est-ce vraiment une surprise ? – et qui se répète dans beaucoup de sociétés, c’est que très souvent, être « corporate » (c’est-à-dire pro-direction) est beaucoup plus payant que d’être compétent.

Certains ont compris le système, d’autres ne l’ont pas compris, et d’autres encore ne veulent pas y entrer ; je crois que c’était un peu mon cas, et c’est ce qui m’a fait renoncer à ce métier...

Oui, c’est vrai, on le sait, l’entreprise est devenue très politique. On marche beaucoup plus à la récompense de sa hiérarchie et/ou de son entreprise que dans la réalisation d’un objectif ou d’une mission. Ça vous rappelle pas quelque chose ?

Prendre un café avec un salarié dont on sait qu’il va être licencié

Oui, le gestionnaire-paie voit tout, il vous suit et, souvent, participe bien malgré lui, par l’apport de documents (e-mails, relevés de badgeuses, courriers d’absences, etc.) à monter un dossier qu’il remettra à sa DRH ou son responsable du personnel, pour sanctionner, voire licencier un salarié – la décision, bien évidemment, n’étant jamais prise à notre niveau.

Perçu par la majorité des salariés et des représentants du personnel comme étant pro-direction, le gestionnaire-paie, salarié lui aussi souvent logé à la même enseigne, a beaucoup de mal à trouver sa place entre sa hiérarchie et les salariés qu’il côtoie au quotidien.

Imaginez le malaise de prendre un café ou aller déjeuner avec un salarié, que l’on connaît et apprécie depuis des années, et dont on sait qu’il se trame un licenciement dans son dos... C’est parfois très malsain.

En effet, pourquoi un salarié qui est souvent devenu plus qu’un simple collègue, qui passe régulièrement dans votre bureau pour une demande personnelle ou juste dire un petit bonjour, deviendrait soudainement un ennemi (pour ne pas dire un « pestiféré » en quarantaine) du jour au lendemain, en raison d’un conflit interne ou d’une supposée faute professionnelle qu’on lui reproche ?

« Vous n’êtes pas là pour donner votre opinion »

Et lorsque vous êtes aperçu avec ce collègue « en sursis » à la cafétéria ou au retour d’un déjeuner avec lui, et que vous croisez un membre de la direction, voire votre propre DRH, on vous fait comprendre par des regards assassins qu’il n’est plus de bon augure de fréquenter ce salarié.

Quelle attitude alors adopter dans des situations aussi complexes ?

Pour ma part, étant souvent pris entre la version du salarié et celle de la direction, cela me permettait en amont d’avoir ma propre opinion sur un fait. Il ne vaut cependant mieux pas trop l’étaler car on vous rappelle vite à l’ordre :

« Vous n’êtes pas là pour juger ou donner votre opinion, vous êtes là pour exécuter. »

C’est ce que j’ai souvent entendu lorsque je donnais mon point de vue à ma hiérarchie sur un fait ou une situation. Souvent, je dévoilais discrètement au futur « condamné » ce qui se préparait dans son dos, accompagné de quelques conseils de défense à adopter, car au fil des années, on acquiert de solides connaissances en droit social, et on est aussi très documenté.

Ça me rappelle cette publicité qui passe en ce moment de « SFR business team », lorsque le PDG arrive dans une salle de réunion pour demander : « Elle en pense quoi ma comptable ? »

Cette « possession » du salarié par son chef, je l’ai très souvent entendue pour moi-même comme pour d’autres, et c’est très évocateur.

En employant un adjectif possessif, le responsable vous rappelle que vous n’êtes qu’une pièce dans son grand jeu d’échec, un pion parmi tant d’autres qui doit appliquer et exécuter les ordres.

Petits privilèges entre amis

La rémunération est une chose, les petits avantages à côté, souvent plus discrets, sont parfois tout aussi conséquents. Comme en politique, il y a un décalage impressionnant entre la direction et les salariés, comme bien sûr entre le discours (rigueur, budget gelé, chiffre d’affaires en baisse) et la réalité.

Je ne rentrerai pas dans les détails, je rappellerai juste les séminaires extravagants en période de crise, les notes de frais indécentes et injustifiées, les véhicules de fonction haut de gamme, attribués au bon vouloir de la direction, les cartes de paiement entreprise... La cohérence est loin d’être claire, l’important pour la direction étant toujours de conserver un cercle de confiance proche qui vous ne trahira pas. Cela a un prix.

Certes, cette vision au cœur de l’entreprise est un peu pessimiste et il existe, j’espère, des sociétés qui ne sont pas bâties sur ce schéma-là , mais ce constat d’une entreprise à deux vitesses ne nous rappelle que trop bien ce qui se passe à l’image de notre pays. A force de tout voir et de tout entendre, on en vient à changer de métier si on veut préserver un minimum son caractère et ses convictions – souvent à l’opposé de ce que pense la direction d’une entreprise.

Alors oui, ce métier, s’il a des aspects fort attractifs par certains côtés, est écrasé par cet océan d’incohérences et d’injustices pratiquées par les dirigeants des entreprises et surtout par leur politique.

Savoir ce qu’on ne veut plus faire

Pourquoi avoir attendu plus de quinze ans, me direz-vous, pour changer de métier ? Déjà, comme la plupart des gens, à cause de l’aspect financier. Car avec deux prêts contractés très jeune (immobilier et personnel), la marge de manœuvre était plutôt difficile et la reconversion compliquée, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Ce qui me permettait aussi de tenir ou de relativiser, c’était le fait de changer souvent d’entreprise en espérant qu’à chaque fois, ça serait mieux ailleurs, sûrement avec naïveté. Peut-être enfin parce qu’avec l’âge et une certaine maturité, on a suffisamment de recul pour se faire une opinion sur ses propres expériences, sur ce que l’on veut faire, et surtout ce qu’on ne souhaite plus faire.

 

► Dominique est en train de créer son entreprise de conseil sur Internet et va partir s’installer à l’étranger.

 

Rue 89 - 23 Mars 2011  

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 17:44

mercredi 30 mars 2011

La DRH d'une entreprise de travail temporaire condamnée pour harcèlement moral
Cellule spéciale DRH
Elle avait tout pour plaire : le titre envié (sinon enviable) de DRH, la reconnaissance de son directeur général (ce qui n'a, chacun sait, pas de prix), sa confiance au sein du comité de direction et même un trophée rappelant le prix de "l'employeur remarquable" que lui avait attribué, peut-être un peu rapidement, une officine spécialisée en management. Nous verrons qu'en l'occurrence il s'était plutôt agi de l'employeur remarqué... Un déroulement de carrière radieux semblait donc attendre cette DRH d'une entreprise de travail temporaire.
Et patatras ! voici que le tribunal correctionnel de Nanterre vient de la condamner à 10 000 euros de dommages et intérêts pour "harcèlement moral" et à une condamnation à trois mois de prison avec sursis, cette dernière précision lui évitant de justesse la paille humide du mitard et le régime patates-lentilles fort peu compatible avec la silhouette gracile qui sied à la fonction. Elle eut pu y méditer la citation suivante : "On n'emprisonne pas une flamme, on n'enchaîne pas un être impalpable" et régulièrement échanger au parloir avec des représentants du personnel épris de compassion.
On n’emprisonne pas une flamme, on n’enchaîne pas un être impalpable

A une époque où cette DRH sévissait dans une société de systèmes d'information liés aux ressources humaine (gestion de paie, de contrats, etc.), elle avait durablement maltraité l'une de ses collaboratrices parmi les plus proches. Les faits remontent à 2004, 2005 et 2006 mais nous connaissons tous le train de sénateur de la justice. Mieux vaut s'y prendre tôt à l'avance.

A l'époque, la malheureuse collaboratrice qui avait eu le mauvais goût de prendre un arrêt maladie (où va t-on ?) en avait perdu son bureau et s'était retrouvé en open space à son retour, premier volet de la sanction. Puis ce furent attitudes dévalorisantes, ordres contradictoires, surcharge de travail, difficulté d'accès à ses propres dossiers, etc., jusqu'à ce que l'employée craque et se pourvoie en justice.

Elle avait préalablement était mise à pied puis licenciée au premier trimestre 2006 après deux années de souffrance morale l'ayant psychologiquement détruite. L'inspection du travail avait alors conclus sans difficulté à un véritable harcèlement moral ayant "porté atteinte à la dignité" de l'employée et "altéré son état de santé physique et moral". Notons que l'entreprise a été relaxée et que la condamnation pénale a frappé la seule DRH.

Faudra-t-il désormais compter la fonction DRH au nombre des métiers à risques ?
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